Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : UGC, Les films de La Boissière
Réalisation : Claude Miller
Scénario : Claude Miller, d'après le livre de Ruth Rendell
Montage : Véronique Lange
Photo : Christophe Pollock
Durée : 101 mn
 

Sandrine Kiberlain : Betty
Nicole Garcia : Margot
Mathilde Seigner : Carole
Edouard Baer : Alex
Luck Mervil : François
 

 
 
Betty Fisher et autres histoires


France / 2001

24.10.01
 

Betty Fisher et autres histoire est le douzième long métrage de Claude Miller, cinéaste réputé depuis Garde à Vue et La petite voleuse.




Produit par sa femme, as usual, il adapte ici le roman de l'auteur de polars noirs très célèbres, Ruth Rendell, "Un enfant pour un autre". La reine du suspens avait déjà inspiré Chabrol (La cérémonie) et Almodovar (En chair et en os). Le sujet, mélangeant les enfants et les femmes, ne pouvait qu'enthousiasmer Miller.
A partir de cela, il a réunit un des castings les plus excitants de l'année. Sandrine Kiberlain trouve ici son premier grand rôle populaire, 6 ans après son César du meilleur espoir. Nicole Garcia (César du meilleur second rôle en 78), qui revient devant la caméra, deux ans après Kennedy et moi (seulement trois films dans les années 90), incarne la mère, le personnage le plus original. Ruth Rendell ne l'avait pas beaucoup développé. Mathilde Seigner en est à son troisième opus avec Miller. L'actrice a pris un envol magistral cette année avec son hit Une hirondelle a fait le printemps.
On retrouve aussi Edouard Baer (déjà à l'affiche de Dieu est grand), Roshdy Zem (bientôt dans Ma femme est une actrice) et Stéphane Freiss. Ce dernier, César du meilleur espoir en 88 (!), n'avait pas tourné depuis 1996, après de nombreux flops. Il a préféré le théâtre. On peut rajouter l'homme de scène québécois Luck Mervil (dans le livre son personnage n'est pas noir, NDA).
Le casting est si important qu'il cumule les récompenses. Le film, en plus du Prix de la critique, a reçu à Montréal un triple Prix d'interprétation féminine. Idem à Chicago, où Garcia et Kiberlain se sont partagés le Hugo d'argent de la meilleure actrice.
Le film a été tourné caméra à l'épaule, en 35 MM. Il sort dans un contexte hautement concurrentiel. Mais l'automne a créé suffisamment de surprise pour espérer que le Miller dépasse les 500 000 entrées en France.
 
vincy
 
 
 
 

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