Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Lions Gate Films, Final Cut Productions, Cinerenta Medienbeteiligungs KG, Industry Entertainment
Distribution : Metropolitan FilmExport
Réalisation : Omar Naïm
Scénario : Omar Naïm
Montage : Dede Allen, Robert Brakey
Photo : Tak Fujimoto
Décors : Shane Vieau
Musique : Robert Elhai, Brian Tyler
Effets spéciaux : Pixel Magic
Durée : 95 mn
 

Robin Williams : Alan Hakman
Mira Sorvino : Delila
James Caviezel : Fletcher
Thom Bishops : Hasan
Genevieve Buechner : Isabel Bannister
Mimi Kuzyk : Thelma
Stephanie Romanov : Jennifer Bannister
Vincent Gale : Simon
 

Site officiel français
 
 
Final Cut


USA / 2003

23.02.05
 

L’arrivée de Omar Naïm dans le grand bain du cinéma américain n’est pas des plus banales. Après une enfance passée entre la Jordanie, Chypre et son pays natal, le Liban, ce jeune cinéphile de 27 ans intègre l’Emerson College de Boston puis participe à Real Things (2000) de Joshua Hale Fialkov en tant que co-directeur de la photo. C’est en préparant son film de fin d’études, Grand Theater : A Tale of Beirut sur la guerre civile libanaise, que Naïm imagine Final Cut. Sélectionné pour participer à Equinoxe, projet français qui consiste à inviter plusieurs jeunes réalisateurs venus du quatre coins du monde à peaufiner un scénario grâce à des pros de l’écriture dans un château du sud de la France (non, ce n’est pas la Star Ac…), Naïm fait la connaissance de Jonathan Nossiter. Séduit par le scénario, le réalisateur de Mondovino et Sunday, Grand Prix à Sundance 1997) convainc la Lions Gate et Industry entertainment de produire le film (James Gray, Joe Carnahan, Darren Aronofsky et Steve Buscemi ayant déjà connu le même sort) qui assure au passage la participation du directeur de la photo, Tak Fujimoto (La Ballade sauvage de Terrence Malick et la presque totalité des films de Jonathan Demme) et de la chef monteuse Dede Allen (Elia Kazan, Robert Rossen, Arthur Penn, George Roy Hill, Sidney Lumet…). Comme il l’a fait pour Mark Romanek (Photo Obsession) ou encore Christopher Nolan (Insomnia), Robin Williams semble vouloir mettre tout son immense talent au service d’un jeune cinéaste prometteur.





En dépit d’un accueil favorable à Berlin et d’un Prix du meilleur scénario à Deauville en 2004, le public américain a littéralement boudé Final Cut (sorti aux USA en octobre dernier en même temps que Team America et Friday Nights Lights film sur le foot us) qui n’est jamais parvenu à intégrer le top 20 au box office et fait ses adieux dés sa troisième semaine d’exploitation. En France, le challenge s’annonce tout aussi périlleux avec Ray, les nouveaux Johnny Depp (Neverland) et De Niro (Trouble Jeu).
 
jean-françois
 
 
 
 

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