Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Bac films  

Production : MIJ Films, Bahman Ghobadi
Distribution : Bac Films
Réalisation : Bahman Ghobadi
Scénario : Bahman Ghobadi
Montage : Moustafa Khergheposh, Hayedeh Safiyari
Photo : Shahriar Assadi
Format : 1.85
Son : Bahman Ardalan
Musique : Housein Alizadeh
Durée : 95 mn
 

Soran Ebrahim : Kak Satellite
Hirsh Feyssal : Pasheo
Avaz Latif : Agrin
 

 
 
Les tortues volent aussi (Lakposhtha hâm parvaz mikonand - Turtles can fly too)


/ 2004

23.02.05
 

Bahman Ghobadi est né à Bané, au Kurdistan irakien, en 1969. Il commence en faisant des courts métrages avec un groupe de cinéastes amateurs, à Sanandaj. Il rejoint ensuite Bagdad, où il entame des études de cinéma. De 1995 à 1999, il réalise une dizaine de courts métrages remarqués qui emmèneront Ghobadi dans différents festivals internationaux. Il obtient, par exemple, le Prix Spécial du Jury au Festival de Clermont-Ferrand pour Vivre dans le brouillard. Il est alors engagé par le plus prestigieux des réalisateurs iraniens, Abbas Kiarostami, comme premier assistant réalisateur sur le film Le vent nous emportera. Cette expérience lui permit de passer au long métrage. Les tortues volent aussi en est le troisième, après Un temps pour l’ivresse des chevaux, en 2000 (présent à la quinzaine des réalisateurs et Prix de la Caméra d’Or, à Cannes, Prix de la Critique Internationale et Prix « Art et Essai » [CICAE]) et Les chants du pays de ma mère, en 2002, (Un Certain Regard, à Cannes et Grand prix du Festival de Chicago).




Lors de sa sortie en salle, trois jours après la chute de Saddam, Ghobadi était allé présenter son deuxième long-métrage, à Bagdad. « Au moment où les Super Puissants envoyaient des armements lourds en Irak, je voulais, symboliquement, y apporter un objet culturel. Avec la petite caméra DV que j’avais sur moi, j’ai filmé pendant quelques semaines ce que j’avais vu à Bagdad, mais aussi dans les autres villes. De retour en Iran, je m’interrogeais sur mon acte et, quelques jours plus tard, je décidais d’y retourner et de faire un film à propos de ce qui m’avais dérangé : les terrains minés, les enfants mutilés, les gens égarés, l’insécurité aggravée… On aurait dit que la guerre venait de commencer ! ». Le projet de Les tortues volent aussi était lancé.
Les héros malheureux de ce film que sont les enfants, tout comme les adultes, ne sont pas des comédiens professionnels. Selon le réalisateur : « Au Kurdistan, nous n’avons pas d’acteurs, parce que là-bas, le cinéma est un art nouveau. Mais bien que j’utilise des « non professionnels », je travaille avec eux comme si je travaillais avec de véritables comédiens. Je les dirige de telle manière qu’ils puissent entrer dans le rôle du personnage. ».
 
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