Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Judd Apatow, Clayton Townsend, Shauna Robertson
Distribution : United International Pictures
Réalisation : Judd Apatow
Scénario : Judd Apatow & Steve Carell
Montage : Brent White
Photo : Jack Green
Décors : Jackson DeGovia
Son : David MacMillian
Musique : Lyle Workman
Directeur artistique : Tom Reta
Durée : 117 mn
 

Steve Carell : Andy
Catherine Keener : Trish
Paul Rudd : David
Romany Malco : Jay
Seth Rogen : Cal
Elizabeth Banks : Beth
 

Site officiel
 
 
The 40 Year-old Virgin (40 ans, toujours puceau) (40 ans, toujours puceau)


USA / 2005

09.11.05
 

L’idée d’un puceau de 40 ans, aux prises avec tout ce que la société peut renvoyer de dévalorisant par rapport à sa condition, naquit, il y a quelques années, dans l’esprit retors de Steve Carell. Le co-scénariste et interprète principal de 40 ans, toujours puceau avait pondu un certain nombre de concepts destinés au cinéma avant que celui-ci n’attire l’attention d’un réalisateur puis d’un studio. C’est un sketch qu’il avait crée au sein de la troupe d’improvisateurs « Second City » qui est à l’origine du personnage d’Andy. Même si le sympathique faciès de Steve Carell n’est pas forcément familier de tous, ce comique inventif sévit sur la télévision et le cinéma américain depuis plusieurs années. Il connaît sa renommée nationale principalement en tant qu’intervenant régulier de « The Daily Show », l’émission star de Comedy Central. D’autre part, Carell collectionne les seconds rôles : il a été vu récemment dans Melinda et Melinda, de Woody Allen ou Ma sorcière bien aimée, de Nora Ephron. Il est aussi et surtout à l’origine de la meilleure séquence du film Bruce tout puissant, de Tom Shadyac. Jim Carrey, doté d’un pouvoir divin, lui faisait interminablement articuler des syllabes incompréhensibles en direct à la télévision.





C’est sur le tournage de Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy que Carell soumit son idée au réalisateur Judd Apatow, alors producteur. Les deux hommes tombèrent vite d’accord sur la tonalité qu’ils avaient envie de donner à leur film, soucieux de s’imposer un semblant de « décence » et de déborder les limites de la « comédie sexuelle », très en vogue chez le public ado. Judd Apatow savait déjà où chercher son inspiration : « J’adore les films pour adultes de la fin des années 70 et du début des années 80, comme Un Vrai Schnock, avec Steve Martin, ou American College, de John Landis. Ils n’étaient pas aussi égrillards qu’on l’a dit, mais ils allaient assez loin dans l’humour. J’ai cherché à retrouver cette liberté, tant dans les dialogues que dans les comportements. Cela donne au film une authenticité proche de la vie. ».
Chose rare, les dirigeants du Studio Universal furent tellement enthousiastes qu’ils donnèrent leur accord une semaine seulement après que le projet leur fut proposé.

Comme toute bonne comédie, 40 ans… a nécessité des heures travail préparatoire. Après avoir fréquenté assidûment les sites internet dédiés aux vierges endurci(e)s, les auteurs en arrivèrent à la conclusion qu’une personne sans expérience sexuelle, aussi âgée soit-elle, peut se révéler tout à fait « normale » et sympathique, en dehors du blocage dont elle est victime. Selon Judd Apatow : « C’était une information précieuse qui nous a fait comprendre qu’il n’était pas nécessaire de faire d’Andy un barjo intégral. Les gens assument plus ou moins bien leurs inhibitions et il en est qui finissent par éviter toute démarche potentiellement angoissante. C’est un bon ressort de comédie romantique car le public s’attache toujours à ce type de personnage et souhaite qu’il finisse par trouver l’amour ».
C’est grâce à cette recette et au choix intelligent des seconds rôles - Catherine Keaner (étonnante Dans la peau de John Malkovitch), Elizabeth Banks (gloussement inoubliable dans Catch Me if You Can), etc. - que les deux auteurs sont parvenus, cet été, à hisser le film en tête du box office américain (107 millions de dollars cumulés).
 
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