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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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(c) Gaumont Columbia TriStar Films
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Production : Lakeshore Entertainment
Distribution : Gaumont Columbia TriStar Films
Réalisation : Bruce Hunt
Scénario : Michael Steinberg, Tegan West
Montage : Brian Berdan
Photo : Ross Emery
Décors : Pier Luigi Basile, Malcolm Stone
Son : Mac Ruth
Musique : Johnny Klimek, Reinhold Heil
Effets spéciaux : Patrick Tatopoulos Design Inc.
Costumes : Wendy Partridge
Maquillage : Paul Pattison
Directeur artistique : Christian Corvin, Enrico Fiorentini, Vlad Vieru
Durée : 97 mn
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Cole Hauser : Jack
Morris Chestnut : Top Buchanan
Eddie Cibrian : Tyler
Rick Ravanello : Briggs
Marcel Iures : Dr. Nicolai
Lena Heady : Kathryn
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The Cave (La Crypte)
USA / 2004
11.01.06
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La Roumanie, berceau de ce cher Dracula, mais aussi désormais pays aux innombrables et redoutables cavernes (12 000 recensées officiellement). Pour autant la production ne prit pas le risque de tourner The Cave en milieu naturel (une grotte c’est très dangereux) mais exploita les ressources cinématographiques locales, en l’occurrence les studios Media Pro dans lesquels fut bâti un dédale minéral avec un réservoir d’eau pour le rendre aquatique. Bien entendu les acteurs passèrent de longues semaines d’apprentissage physique afin de pouvoir donner l’illusion de maîtriser les différentes disciplines exposées dans le film (plongée, escalade…) en essayant de limiter les possibilités de noyade, mais aussi de rhume carabiné lié à l’humidité. A noter que certaines séquences souterraines ont été filmées au Mexique, au Yucatan, rien ne faisant plus vrai que le vrai.
Avant de signer ce premier film, Bruce Hunt s’est taillé une réputation dans le milieu de la publicité. Son approche du cinéma s’est faite par les effets spéciaux et surtout par les prises de vue secondaires effectuées lors du tournage de la trilogie Matrix.
Patrick Tatopoulos, d’origine franco grecque, est parvenu ces dernières années à s’imposer comme une référence solide quant il s’agit de faire apparaître un monstre à l’écran. Il fit ses premières classes chez Roland Emmerich (créateur du Godzilla nouveau look) avant de semer ses créations un peu partout. L’androïde rebelle de I, Robot, c’était lui, même si beaucoup pensent que le crédit en revenait d’abord à Chris Cuningham et ses mannequins cybernétiques créés pour le clip de Björk, All is full of love. Tatopoulos efficace, mais avant-gardiste ? Pour les spécialistes, il faudra spécifier que les créatures de The Cave ne doivent pas essentiellement leur vivacité au numérique mais bel et bien à l'incontournable acteur costumé (Brian Steel, un habitué de cette gymnastique), technique qui fait encore ses preuves
Si le casting réunit pas mal de seconds couteaux qui n’ont pas encore connu les vertiges du prestige, il faut remarquer la présence de Marcel Iures, acteur roumain réputé et engagé pour sa couleur locale, qui poursuit ici sa carrière internationale, ayant tourné chez Costa-Gavras, Brian De Palma ou Neil Jordan. Le minois des deux actrices peut évoquer quelques souvenirs. Lena Headey opposait sa séduction à celle de Monica Bellucci dans le très récent The Brothers Grimm de Terry Gilliam alors que Piper Perabo s’encanaillait il y a peu en tête d’affiche de la comédie disneyienne faussement délurée Coyote Ugly.
Si l’essoufflement de fin d’été ne fut pas très favorable pour rentabiliser les efforts engagés dans cette aventure extrême, la sortie du film en France risque de pâtir essentiellement de l’accueil chaleureux réservé en fin d’année dernière à The Descent, film britannique du réalisateur Neil Marshall et qui exploitait un filon très proche. Confusion et lassitude semblent plus probables qu’un véritable phénomène d’engouement pour la spéléologie d’épouvante, genre oh combien limité en soi…
PETSSSsss-
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