Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : C2 Pictures, MGM, Intermedia, IMF, Kanzaman SA
Distribution : Océan Distribution
Réalisation : Michael Caton-Jones
Scénario : Leora Barish, Henry Bean
Montage : John Scott, Istvan Pasztor
Photo : Gyula Pados
Décors : Norman Garwood
Musique : John Murphy
Costumes : Beatrix Pasztor
Durée : 90 mn
 

Sharon Stone : Catherine Tramell
David Morissey : Dr Michael Glass
Davis Thewils : Roy Washburn
Charlotte Rampling : Milena Gardosh
Stan Collymore : Kevin Franks
Hugh Dancy : Adam Towers
Neil Maskell : le détective Fugerson
 

Site officiel US
Site officiel
Basic Instinct à Cannes 92 sur EN/Cannes-fest
 
 
Basic Instinct 2: Risk Addiction


USA / 2005

29.03.06
 

353 millions de dollars de recettes au BO total, 9è film de l’année 1992 aux USA, premier hit en France à la même période (avec 4,6 millions d’entrées)… De coquets chiffres mais rien d’extraordinaire, y compris au royaume du class restricted. Plus lisse sur l’Amérique, le succès de Basic Instinct fut surtout d’envergure internationale. Dès cette mémorable montée des marches à Cannes 1992, on aura pressenti le film culte et la révélation de Sharon Stone. En quelques instants (et après plus de deux ans sur le projet dont neuf mois de bouts d’essais), la comédienne brillait sous les feux de la rampe. Le rôle lui valu d’être citée au Golden Globe de la meilleure actrice. Au final, Verhoeven lui aura offert ses deux plus grands hits (après Total Recall en 1990). La comédienne se souvient : « Le rôle de Catherine Tramell m’a surtout permis de prouver que j’étais une véritable actrice, que je pouvais passer dans une catégorie de rôles qu’on ne m’avait encore jamais proposés. Il m’a fait connaître, reconnaître et surtout donné une grande confiance en moi. »




Rappelons qu’à l’origine, LA star du film était Michael Douglas (Basic Instinct reste son troisième trophée, après Liaison fatale et Traffic). L’acteur fut à grands pas supplanté par sa partenaire. Sans parler de la fulgurante entité que formait leur duo même : le deuxième opus ne saura que trop nous le rappeler.

Un Basic Instinct 2 : voilà longtemps que l’idée traînait au fond des tiroirs. Retour sur la sulfureuse Catherine Tramell, 14 ans plus tard ; désormais expatriée en Europe, précisément à Londres où le film a été entièrement tourné. Les co-scénaristes Henry Bean (Affaires privées) et Leora Barish (Recherche Susan Désespérément) eurent l’idée de la confronter à un psychiatre. Un choix fort discutable. Dans la peau de notre statique Dr Glass, David Morissey semblera bien vite perdre le fil. Question de manipulation, thème clé de ce second volet. De patience? On n’en est guère loin. « En treize ans, beaucoup de choses ont évolué. Cette suite se situe dans un milieu plus raffiné, plus sophistiqué, celui des psychiatres et de la gentry londonienne... Catherine Tramell, comme moi, a vieilli. » nous rappèle Sharon Stone. « Mais quand on a pris de l’âge, on a tendance à moins bouger, alors la tactique de la romancière est de pousser les autres à se déplacer et à venir se placer entre ses griffes! C’est une panthère noire qui guette ses proies. ». A bons entendeurs… Reste que le réalisateur Michael Caton-Jones nous paraîtra lui-même pris dans ses filets. On aura beau ne pas vouloir faire de passéisme, ne pas vouloir trop comparer les deux volets : rien n’y fera. Une suite de plus dans le cinoche américain… Hasardeuse, comme on en voit trop.
 
Sabrina
 
 
 
 

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