Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Warner Bros., Virtual Studios, Radiant Production, Irwin Allen Productions, Synthesis Entertainment
Distribution : Warner Bros.
Réalisation : Wolfgang Petersen
Scénario : Mark Protosevich
Montage : Peter Honess
Photo : John Seale.
Format : 35 mm
Décors : William Sandell
Son : Wylie Stateman
Musique : Klaus Badelt
Effets spéciaux : CIS Hollywood, Giant Killer Robots, ILM, Hydraulx, MPC, Lola Visual Effects, UPP
Costumes : Erica Edell Philipp
Maquillage : Edouard F. Henriques III
Directeur artistique : Mark W. Mansbridge
Durée : 98 mn
 

Kurt Russel : Robert Ramsey
Josh Lucas : Dylan Johns
Richard Dreyfus : Richard Nelson
Jacinda Barrett : Maggie James
Emmy Rossum : Jennifer Ramsey
Mike Vogel : Christian
 

site officiel
 
 
Poséidon (Poseidon)


USA / 2006

14.06.06
 

Remake de L’aventure du Poséidon, réalisé par Ronald Neame en 1973, le Poséidon nous revient cette année sous les mains de Wolfgang Petersen. Consacré sur la scène internationale par Das Boot (1981) qui lui valu une citation à l’Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur scénario, l’homme renoue à nouveau avec le domaine de la mer qui lui inspira En pleine tempête dans les années 2000: "L’eau est l’élément le plus dangereux et imprévisible au monde."





Poséidon retient le concept de base de ce classique du film catastrophe pour bâtir une toute nouvelle intrigue, articulée sur de nouveaux personnages.
Le réalisateur s’explique en ces termes : "Nous avons repris l’idée d’un navire de croisière retourné par une vague géante durant la nuit de la Saint Sylvestre. Sur ces prémices nous avons construit un tout autre scénario, peuplé de personnages contemporains."
Fasciné par la diversité des comportements humains en temps de crise, Petersen y évoque les circonstances dramatiques d’une catastrophe hors normes et les réactions contrastées d’un petit groupe de rescapés en lutte pour sa survie : "Une catastrophe révèle notre vraie nature. C’est en voyant les réactions des gens face à ces situations extrêmes que nous savons de quoi ils sont faits."

Le producteur, Mike Fleiss (Massacre à la tronçonneuse 2004, Hostel), nous éclaire sur l’orientation du film : "Poséidon est un film de monstre, avec l’eau dans le rôle de la créature maléfique qui traque les passagers et s’acharne sur eux jusqu’à la dernière minute."

Le tournage du film a débuté l’année dernière, en mai 2005, au sein des studios Warner, succédant ainsi à la Fox pour l’original. Jusqu’en septembre de la même année, le studio a mis à la disposition du réalisateur un immense plateau appelé à accueillir un gigantesque réservoir d’eau durant tout le tournage. Avec son film, Petersen renoue également avec le directeur de la photographie John Seale, déjà rencontré pour En pleine tempête.

Cette fois, le réalisateur s’éloigne de l’équipage militaire de Das Boot ou des pêcheurs d’En pleine tempête pour se rapprocher de gens ordinaires, non préparés à aucun danger maritime.
A bord de son navire, les acteurs Kurt Russell (The Thing, New York 1997), Josh Lucas (Hulk, Un homme d’exception), Richard Dreyfuss (Les dents de la mer, Rencontre du troisième type) ainsi que l’ex chanteuse des Black Eyed Peas, Stacy Ferguson, pas vraiment indispensable. Une belle brochette de stars donc (ah ce bon vieux Kurt) mélangées à beaucoup d’autres totalement inconnues, succédant ainsi aux personnages de Gene Hackman, Ernest Borgnine ou encore Leslie Nielsen, présents dans l’original.

Mais ce qui semblait être à l’origine une bonne pioche pour les studios Warner se transforme aujourd’hui en amère déception au vue du box office : pour son premier week-end, le film ne rapporte que 20 Millions de $, pour un budget de 160 M de $. Un résultat bien maigre pour un blockbuster sorti sur une période estivale. Le film se place même en deuxième position, juste derrière Mission Impossible 3, concourant pour sa deuxième semaine.
Sorti le 12 Mai aux USA, le film finit par rapporter à la date du 4 juin 50 Millions de $.
En comparaison, le film original pouvait se vanter de recettes atteignant les 84 M de $ pour un budget estimé à 5M de $. Ce n’est tout de même pas la catastrophe, mais bon, pour un film qui se permet même de s’octroyer 15 min de métrage par rapport au film original: petit naufrage.
 
ninteen
 
 
 
 

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