Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Revolution Films, Rhombus Media
Distribution : MK2
Réalisation : Marc Evans
Scénario : Angela Pell
Montage : Marguerite Arnold
Photo : Steve Cosens
Musique : Broken Social Scene
Directeur artistique : Matthew Davies
Durée : 112 mn
 

Sigourney Weaver : Linda Freeman
Alan Rickman : Alex Hughes
Carrie-Anne Moss : Maggie
Emily Hampshire : Vivienne Freeman
 

site officiel britannique
 
 
Snow cake


Canada / 2005

31.01.2007
 

Snow cake est le premier scénario écrit par Angela Pell, une écrivain canadienne dont le fils est autiste. On doit à Alan Rickman, qui interprète le personnage principal, Alex, l'idée de confier le rôle de la mère autiste à Sigourney Weaver. C'est en effet lui qui a envoyé le scénario du film à l'inoubliable lieutenant Ripley d'Alien. "J'ai trouvé le scénario très drôle, sans aucun sentimentalisme", explique cette dernière. "Mais j'ai été étonnée qu'on pense à moi pour le rôle de Linda. Je ne l'aurais pas fait de moi-même et je suis très chanceuse qu'on me l'ait proposé. Bien sûr, c'était aussi un très grand pari…"





Sigourney Weaver a travaillé pendant plusieurs mois pour incarner cette femme autiste qui doit gérer la mort de sa fille unique. Le but était de construire le personnage à partir d'une personne bien précise et non avec un éventail de "symptômes". Elle a donc rencontré des autistes et leurs familles et surtout Ros, une femme atteinte d'autisme avec qui elle a énormément travaillé en amont du tournage. Cette dernière lui a appris à se mouvoir, à jouer avec tout ce qui l'entoure, à s'amuser… et l'a conseillée sur la manière d'appréhender son personnage. Ros a également aidé l'actrice à réaliser ce qu'est l'autisme. "Elle m'a fait comprendre que c'est une situation vraiment très difficile à vivre car il y a des choses simples qui lui sont tout simplement impossibles, comme cuisiner ou traverser la route, alors qu'elle est capable de faire des conférences et de parler devant de grandes salles… C'est très frustrant pour elle. D'une manière générale, j'ai pris conscience de beaucoup de choses avec ce film. Autrefois, je faisais l'erreur banale de croire que je savais ce qu'est la maladie mentale. En fait, c'est une étiquette qui recouvre tant de réalités ! "

En côtoyant Ros, et au cours du tournage, Sigourney s'est fait une image très différente des autistes, image qu'elle et Marc Evans ont essayé de distiller dans le film. L'actrice souligne l'immense force des malades, ainsi que leur vulnérabilité. "Ils peuvent être très manipulateurs pour obtenir ce dont ils ont besoin, comme Linda dans le film, mais cette attitude les rend extrêmement clairs envers les autres et elle mérite le respect."
 
MpM
 
 
 
 

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