Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Twisted Pictures
Distribution : Metropolitan FilmExport
Réalisation : Darren Lynn Bousman
Scénario : Patrick Melton, Marcus Dunstan, d'après une histoire de P.Melton, M.Dunstan et Thomas Fenton
Montage : Kevin Greutert, Brett Sullivan
Photo : David Armstrong
Format : 1.85
Décors : David Hackl
Son : Mark Gingras
Musique : Charlie Clouser
Effets spéciaux : Warren Appleby
Maquillage : Candice Ornstein
Directeur artistique : Anthony Lanni
Durée : 90 mn
 

Tobin Bell : Le tueur au puzzle
Scott Patterson : Agent Strahm
Betsy Russell : Jill
Costas Mandylor : Hoffman
Lyriq Bent : Rigg
 

Saw (sur EN)
site officiel
 
 
Saw IV


USA / 2007

21.11.2007
 

SAW EN HAUTEURS





La saga "Saw" est un triomphe planétaire depuis le premier volet sorti aux USA en octobre 2004. Produit pour 1 petit million de dollars, il en a rapporté 102 à l'international. Il a reçu également le Prix du public du meilleur film au festival du Film d'Horreur et fantastique de San Sebastian.
Le second volet sorti en octobre 2005, d'un budget de 4 millions de dollars, en rapporte près de 150 dont 87 aux Etats-Unis. Le troisième volet sorti en octobre 2006, d'un budget de 10 millions, en rapporte 165 dont 80 aux Etats-Unis. A chaque fois, les DVD se vendent comme des petits pains faisant de chaque film de la série, la meilleure vente de DVD pour un film d'horreur en 2005, 2006 et 2007.
Saw marque le grand retour du cinéma d'horreur d'exploitation, où plus il y a de suites et plus les producteurs s'en mettent plein les poches et sont contents. Cette tradition américaine a permis au public de découvrir de beaux navets comme les suites de Vendredi 13 : 9 au total dont une dans l'espace (Jason X). Mais il y a également des sagas plus appréciables comme Halloween, Freddy et Martine à la plage ( pas sûr pour la dernière).

A défaut d'être un succès critique, surtout depuis le numéro II, la saga Saw est un succès commercial qui a redonné un certain coût de fouet à l'horreur en ce début de XXIème siècle, un peu comme Scream l'avait fait en 1996, pour les "slasher movies".

De même que le film de Wes Craven, mais à des degrés différents, Saw est décrié pour son extrème violence et son sadisme :
La veille de sa sortie au cinéma, Saw III fait polémique avec la décision du Ministère de la Culture de l'interdire aux moins de 18 ans. Une première pour un film dépourvu de scènes de sexe explicites depuis le retour de cette classification en juillet 2001. En effet, jusqu'alors l'interdiction aux moins de 18 ans, à ne pas confondre avec le classement X ( porno ), n'avait touché que des films très cochons comme Baise-moi, Ken Park ou bien encore 9 songs. Cette interdiction n'empêche pas au film d'etre exploité dans les cinémas dits "traditionnels" mais il compromet sérieusement sa diffusion télé puisque les films interdit aux moins de 18 ans ne sont autorisés que sur les chaines cinéma (Canal+, TPS, CinéCinéma ou XXL, Pink tv pour le porno). Le distributeur et certains exploitants ont crié au scandale bien évidemment, craignant une carrière commerciale désastreuse. Ces peurs étaient bien inutiles puisque ce troisième volet est à ce jour le plus gros succès de la franchise en France avec 770 000 entrées contre 470 000 pour le numéro I et 670 000 pour le numéro II. Comme quoi l'interdiction aux moins de 18 ans ça sert ! Ne serait-elle pas en effet une garantie de sensations fortes, de spectacle qui vaut le prix du billet ? ( scènes très très chaudes ou extrèmement violentes ).
 
Raphaël
 
 
 
 

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