Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Les films A4
Distribution : StudioCanal
Réalisation : Agnès Jaoui
Scénario : Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri
Montage : François Gédigier
Photo : David Quésemand
Décors : Christian Marti
Son : Jean-Pierre Duret
Costumes : Eve-Marie Arnault
Maquillage : Jackie Reynal
Durée : 98 mn
 

Agnès Jaoui : Agathe
Jean-Pierre Bacri : Michel
Jamel Debbouze : Karim
Pascale Arbillot : Florence
Guillaume de Tonquedec : Stéphane
Frédéric Pierrot : Antoine
Florence Loiret-Caille : Aurélie
Mimouna Hadji : Mimouna
 

Parlez moi de la pluie sur notre blof
site internet du film
 
 
Parlez-moi de la pluie


France / 2007

17.09.2008
 

Parlez-moi de la pluie : Le titre du film vient de L’orage, une chanson de George Brassens ("Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps. Le beau temps me dégoûte et me fait grincer des dents") un temps envisagée pour figurer dans le film. Elle a finalement été coupée au montage, mais la phrase est restée.





En chiffres. Septième scénario de Jaoui et Bacri dont deux adaptations de leurs pièces de théâtres, deux films pour Resnais, et trois films pour la réalisatrice Agnès Jaoui.

Jamel. Pour Bacri : "Le film est parti du désir de travailler avec Jamel. C'est un mec formidable que j'adore, humainement et professionnellement. Il a du talent et il est drôlissime. On cherchait vraiment le moyen de faire quelque chose avec lui. Ça fait presque dix ans que je le fréquente. "
Pour Jaoui : "Ils ont essayé d'écrire un scénario ensemble et quand je les voyais tous les deux, je me disais : il faut filmer ça ! Il y a une alchimie entre eux, comme une aimantation naturelle. Ils nous communiquent ce plaisir à être ensemble, une très forte complicité humaine, artistique et même culturelle."

Le thème anathème. Jamel explique : "Ensemble, on parle très souvent de l'humiliation ordinaire, du racisme de la boulangère qui fait passer la petite dame blanche avant la petite Renoi. Cette forme de condescendance est ce qu'il y a de plus pernicieux aujourd'hui et il est indispensable de le relever. Ce que vit la mère de Karim dans le film, ma mère l'a vécu toute sa vie : se faire tutoyer par la pharmacienne, c'est pas grave en soi, mais c'est très grave en soi. (...) Je suis un des mieux lotis mais je continue de subir l'humiliation ordinaire par moments. Vous imaginez les autres ? C'est notre quotidien, un lieu commun, mais il n'empêche qu'il est dangereux, vicieux, et qu'il fait mal. J'aime la manière dont Agnès et Jean-Pierre Bacri traitent ce mal du XXIe siècle : en s'arrêtant au détail parce que le diable est dans le détail. Ils n'ont pas d'idées toutes faites, d'a priori, ils ne cessent de revoir la copie de l'humanité."


 
MpM, DP, Vincy
 
 
 
 

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