Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Miramax, Konrad Pictures
Réalisation : James Mangold
Scénario : James Mangold, Steven Rogers
Montage : David Brenner
Photo : Stuart Dryburgh
Musique : Rolfe Kent
Durée : 124 mn
 

Meg Ryan : Kate
Hugh Jackman : Leopold
Liev Schreiber : Stuart
Natasha Lyonne : Darci
 

 
 
Kate & Leopold


USA / 2001

03.04.02
 

La chanson de Sting (nominé aux Golden Globes et aux Oscars) est la seule trace que risque de laisser le film de James Mangold (qui navigue à travers les genres et qui veut ici rendre hommage à la comédie américaine des années 40). Malgré son budget (48 millions de $), et un marketing puissant, le film n'est pas parvenu à être un hit (47 millions de $). Le film devait sortir pour la Saint Valentin 2002. Miramax a préféré choisir l'encombrée période de Noël. Et pour cause, un sujet similaire, Time Machine (avec Guy Pearce) sortait finalement sur les écrans en février ou mars... et non plus à Noël.

Le livre Bye Bye Bahia


Car la principale difficulté dans ce genre de cas c'est de se singulariser. Les voyages dans le temps ont toujours inspiré le cinéma, de Retour vers le futur à Peggy Sue s'est mariée, de La machine à explorer le temps (version originale) aux Visiteurs. On peut aussi citer Bill and Ted's Adventures, Austin Powers, La Planète des singes, quelques Star Trek, 12 Monkeys, et donc La Jetée de Chris Marker, ... En France, Time Machine et Kate & Leopold sortent à une seule semaine d'écart. Logique que l'on s'attarde plus sur les acteurs et que la campagne média s'attache à son symbole, Meg Ryan. 41 ans, fan de Camus et de St Germain des Prés, qui aligne les comédies romantiques comme d'autres font des James Bond.
Ce projet du milieu des années 90 était initialement prévue pour Sandra Bullock. Il est devenu le cru 2001 de Meg Ryan, qui sortait d'un flop (Proof of Life) avec son ex (Russell Crowe). Le buzz plat autour de Kate & Leopold a fortement pénalisé sa sortie. L'impression de déja vu?
En tout cas l'impression d'un travail baclé an terme d'anachronismes : les références à Puccini notamment, mais aussi le discours de l'ingénieur du pont de Brooklyn, les 50 étoiles sur le drapeau US, tous impossibles en 1876.   
 
vincy
 
 
 
 

haut