Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Warner  

Production : Warner bros, Dimension films, Riche-Ludwig, Weed Road, Red Hour
Distribution : GBVI
Réalisation : Todd Phillips
Scénario : odd Phillips, John O'Brien, Scot Armstrong, Stevie Long
Montage : Leslies Jones
Photo : Barry Peterson
Décors : Edward Verreaux
Musique : Theodore Shapiro
Costumes : Louise Mingenbach
Durée : 100 mn
 

Ben Stiller : David Starsky
Owen Wilson : Ken "Hutch" Hutchinson
Vince Vaughn : Reese Feldman
Juliette Lewis : Kitty
Snoop Dogg : Huggy
Carmel Electra : Staci
Amy Smart : Holly
 

site officiel
 
 
Starsky & Hutch


USA / 2004

21.04.04
 

89 épisodes de 1975 à 1979 (et à partir de 1978 en France). Starsky était alors incarné par Paul Michael Glaser (récemment vu brièvement dans Tout peut arriver) et Hutch avait les traits de David Soul (chanteur, parlant espagnol et allemand couramment...). Le tout était produit par Aaron Spelling ("Drôles de dames"), faisant d'une Ford Toreno rouge zébrée de blanc une vedette à part entière, dans une banlieue américaine sordide. la série avait fait son succès grâce à une violence inhabituelle dans les séries d'alors. Bay City n'existe toujours pas, et la violence contemporaine étant sans commune mesure plus importante qu'à l'époque, le film est plus une comédie qu'un polar. Bay City, mélange de Detroit et de Miami, c'ets juste la carte de Los Angeles retournée.




Starsky & Hutch version 2004 rend hommage aux grands films des années 70 - Easy Rider, Le Parrain, Voyage au bout de l'enfer... Ca ne l'empêche pas d'être "bourré" d'anachronismes, et de sacrilèges.
En effet, la campagne de pub fait la part belle à la chanson du générique réservé au marché français. Or, cette chanson ne fait pas partie de la légende aux Etats Unis, puisque là-bas c'est le grand Lalo Schifrin (L'arnaque, Mission : Impossible, Dirty Harry) qui composa l'hymne de la série. Si vous allez voir le film en VO, vous éviterez la chanson ringarde de vos dimanches après midi. Si vous y allez en VF, le générique de fin vous remet la chanson, même pas remixée au goût du jour, en tête. Les producteurs du thème français ont un peu tardé à donner leur accord. Mais respect : dans la VF, vous aurez aussi le droit aux voix des doubleurs Jacques Balutin et Francis Lax, lorsque les "originaux" apparaissent le temps de livrer la Toreno.
De toute faàçon toute la production est bancale. Le film n'est pas une réadaptation (à la manière de Mission Impossible, Drôles de dames) mais se place directement dans la même époque que le modèle original. Hommage aux seventies, donc, il a fallu augmenter le budget en costumes et décors (60 millions de $ du coup) et la Warner a du s'associer à Dimension, la filiale "genre" de Miramax. Si la série avait bousculé les séries télé policières en son temps, le film ne révolutionne rien du tout et reprend une formule industrielle de studios : l'adaptation d'une marque de commerce en produit pour multiplexes. Tellement formaté, le film ne rapportera que 90 millions de $ aux USA. La France étant le pays où la série a le mieux marché, on peut espérer une attente assez grande et une déception tout aussi importante. Il suffira de revoir la série en DVD. Ou de jouer avec les personnages sur Playstation ou X-box.
D'autant qie Ben Stiller alias Starsky n'est pas excessivement populaire en France - hormis Mon beau-père et moi, Mary à tout prix et le récent Polly et moi. Idem pour son camarade Owen Wilson. Ils ont partagé l'affiche de Disjoncté, Mon beau père et moi, Zoolander, La famille Tenenbaum. On l'a aussi remarqué dans Bottle Rocket, Rushmore, Shanghai Kid, Hantise. On croise aussi quelques visages connus : Juliette Lewis a été revue dans Blueberry, Chris Penn, loin de Reservoir Dogs, Vince Vaughn, acteur prometteur autrefois avec Psycho, la sexy Carmen Electra ("Alerte à Malibu"), et la jolie Amy Smart (L'effet Papillon). Sans oublier Snoop Dogg, en Huggy "classe" et balance. Il a battu Don Cheadle, Chris Rock et Chris Tucker au finsih. Déjà entendu dans le royaume du Rap, il a été vu brièvement dans Training day. Le MC Gangsta a livré pas mal de tubes pour des films hollywoodiens. Quant à Antonio Fargas, premier Huggy, pour le petit écran, vedette des films de la Blaxploitation (Shaft, Foxy Brown), a vanté une Ford (l'Explorer) en publicité l'an dernier. Les temps changent.
 
vincy
 
 
 
 

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