Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Medusa Films, Fine Line Pictures
Réalisation : Giuseppe Tornatore
Scénario : Giuseppe Tornatore, d'après le monologue de théâtre de "1900" d'Alessandro Baricco
Montage : Massimo Quaglia
Photo : Lajos Koltai
Musique : Ennio Morricone
Durée : 160 mn
 

Tim Roth : 1900
Pruitt Taylor Vince : Elektra King
Bill Nunn : Danny Boodman
Mélanie Thierry : la fille
 

 
 
The Legend of 1900 (La légende du pianiste sur l'océan)


Italie / 1999

12.01.00
 

  Le film est prêt depuis le printemps. Mais, trop long, La Légende du Pianiste sur l'Océan (titre original transformé pour l'Amérique en Légende de 1900) a du être remonté, après les premiers mauvais échos. Fine Line, distributeur US, a donc fait raccourcir - à l'unanimité, pour obtenir finalement un meilleur résultat - de 30 minutes cette longue épopée.




Nul doute que cette production hybride italo-américaine ne fera pas un carton et ne remboursera pas son budget énorme. D'autant qu'il a été évincé de toutes les compétitions des grands festivals (bien que présenté au FFM de Montréal et à Toronto) et que Tornatore a annulé la promo au dernier moment.
Pour un projet si cher, et son 1er film en anglais, Giuseppe Tornatore a misé gros, malgré l'absence de stars. Depuis Cinéma Paradiso, son carton surprise de 88, et récipiendaire de l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Depuis ses films (Ils vont tous bien, Une pure formalité, Marchands de rêves) ont raté leurs sorties.
Bien meilleur que ses précédents, ce film se base sur un sujet fort extrait d'un monologue sur scène ("Novecento, Un monologo") écrit par Allessandro Baricco (l'auteur de "Soie"). Il s'est adjugé des grands de la technique et le compositeur italien le plus célèbre, Morricone.
Sans cesse retardé, le film là encore ne risque pas de faire des ravages en salles. Même si Fine Line en fait un de ses favoris pour les Oscars (costumes, musique...).
Par ailleurs, on notera la présence fugace mais importante de la française Mélanie Thierry, déjà remarquée cette année en Esmeralda du Quasimodo de Timsit.
 
vincy
 
 
 
 

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