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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Rezo
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Production : Rézo films, France 2 Cinéma, Canal +, Rhône-Alpes Cinéma
Distribution : Rézo Films
Réalisation : Pascal Bonitzer
Scénario : Pascal Bonitzer, Emmanuel Salinger
Montage : Suzanne Koch
Photo : William Lubtchansky
Musique : John Scott
Costumes : Pascaline Chavanne
Maquillage : Joël Lavau
Directeur artistique : Pierre Wallon
Durée : 95 mn
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Petites coupures
France / 2003
12.02.03
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En compétition officielle à Berlin, Petites Coupures n’est que le troisième long métrage de Pascal Bonitzer, après Encore (Prix Jean Vigo) et Rien sur Robert. Il est surtout connu comme scénariste pour Téchiné (Les soeurs Brontë, Le Lieu du crime, Ma saison préférée), Rivette (La belle noiseuse, Jeanne la pucelle, Va savoir), Ruiz (Généalogies d’un crime), Deray (Les bois noirs), Jacquot (Les Mendiants), Schroeder (Tricheurs).
 
L’idée de Petites coupures lui est venue en voulant explorer une des scènes de Rien sur Robert, celle où Luchini arrive dans une maison inconnue au milieu de gens hostiles. A partir de cela, il a collé plusieurs morceaux de films qu’il avait en tête. "J’ai fini par bricoler, comme toujours. La fabrication d’un scénario, pour moi, ça relève foncièrement du bricolage."
Aussi il parle des sujets qui le touchent en premier lieu : le communisme, les femmes, la crise existentielle d’un homme de 50 ans. Ce dernier thème est une constante chez le cinéaste : il évolue avec les acteurs, Berroyer, Luchini et désormais Auteuil.
Ce dernier sort d’un beau succès, L’Adversaire, de Nicole Garcia. Il avait pour amante Emmanuelle Devos, qui ici, devient sa femme. Et sera encore sa partenaire dans le prochain film d’Hélène Angel. En revanche, c’est la première fois que Kristin Scott-Thomas, radieuse dans le récent Gosford Park, joue avec Auteuil. Le casting est étoffé de Pascale Bussières, comédienne québécoise reconnue (notamment face à Béart dans La Répétition), Ludivine Sagnier (qui sortait de 8 femmes, avant d’enchaîner avec Ozon, Miller et Hogan) et Jean Yanne.
Emmanuel Salinger (acteur dans La Sentinelle, Capitaine d’avril, N’oublie pas que tu vas mourir) a collaboré au scénario. Le casting et un marketing légèrement trompeur (qui pourrait faire croire à une comédie), ajoutés à un nombre impressionnant de copies (250) en fait l’une des sorties majeures des vacances de février. Mais face à Spielberg, Napoléon et plus tard Chabrol et Hugh Grant, il faudrait une critique élogieuse pour que ce film attire les petites coupures dans les caisses de cinéma.
vincy
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