Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Warner Bros.  

Production : Atlas entertainment, Hanna-Barbera productions, Mosaic Media Group
Distribution : Warner Bros.
Réalisation : Raja Gosnel
Scénario : James Gunn, d'après les personnages de Hannah et Barbera
Montage : Kent Beyda
Photo : David Eggby
Décors : Bill Boes
Son : Paul
Musique : David Newman
Effets spéciaux : Peter Crosman
Durée : 87 mn
 

Freddie Prinze Jr. : Fred Jones
Sarah Michelle Gellar : Daphne Blake
Matthew Lillard : Norville Rogers
Linda Cardellini : Velma Dinkley
Rowan Atkinson : Emile Mondavarious
Isla Fisher : Mary Jane
Scott Innes : la voix de Scooby-Doo
 

site officiel
 
 
Scooby-Doo (Scoobydoo)


USA / 2002

10.07.02
 

Si le célèbre tandem Hanna-Barbera n'est plus, Le dessinateur William Hanna s'étant éteint le 22 mars 2001, il semble qu'à l'instar de la paire Gosciny-Uderzo, l'œuvre n'a pas fini d'être exploitée pour autant. Vieilles gloires de l'âge d'or de l'animation des studios MGM, réalisant des cartoons pour l'incontournable Fred Quimby et aux côtés de Tex Avery, les ultra productifs William Hanna et Joseph Barbera se rendirent célèbres pour avoir été à l'origine des plus acharnés ennemis toons: "Tom & Jerry". Les studios de cinéma délaissant le court animé trop onéreux, les deux compères migrèrent vers la télé dans les années 60 et durent adapter leur savoir faire à un rythme de production plus intensif (3000 œuvres répertoriées) pour des coûts bien plus réduits et fatalement une stylisation graphique qui ne tire pas toujours vers le haut. Ainsi naquirent Yogi et surtout les très populaires Flintstones, qui bénéficièrement bien avant "Scooby-Doo" de deux adaptations cinématographiques. Les parallèles sont d'ailleurs nombreux entre les deux transpositions, au delà de la production executive occupée par les auteurs-dessinateurs d'origine. David Newman semble abonné à la composition musicale, idem pour Kent Beyda concernant le montage.




Créé dans les années 70 (on snobera le revival des épisodes plus récents), le show Scooby-Doo est empreint de l'influence beatnick de l'époque. Cette singularité est la marque de fabrique mais aussi un des facteurs de culte du cartoon qui perdure aujourd'hui. L'équipe ne s'est donc pas privée pour créer un environnement des plus colorés, des décors aux costumes à mi chemin du kitsch, de la culture surf et du clip. Bref de quoi emballer un merveilleux produit ciblé djeunz. La Warner ne prend que peu de risque avec cette license dont le succès ne se dément pas plus aujourd'hui qu'hier. Sur la chaîne enfant, le chien détective continue de rassembler une foule considérable de fans. De nouveaux épisodes sont même prévus pour l'automne.
La direction artistique de Scooby-Doo a des faux airs de Tim Burton. Ce n'est pas tant du à Warner qui produit et accueilla également les œuvres maitresses du génie chevelu, qu'à Bill Boes, le chef décorateur responsable de l'habillage de l'île où se déroule l'essentiel de l'action, qui collabora avec Burton et Henry Selick dans le passé.
L'ensemble des plateaux du film furent installés en Australie, plus précisément dans les environs de Queensland. La technologie est évidemment le facteur qui rendit possible l'aventure. Le propre de Scooby-Doo étant sa capacité à se confondre avec un comportement humain, il n'était pas question de faire appel au premier danois disponible dans un chenil. L'équipe de Rhythm & Hues, déjà à l'œuvre sur Harry Potter et prochainement sur Daredevil, donna donc naissance à un cabot numérique obéissant au doigt et à l'œil et ayant la particularité de s'insérer parmis des acteurs de chair et d'os. Acteurs qu'il fallut caster pendant quelques mois pour boucler la distribution. On parla de Christina Ricci pour incarner Vera, mais on aboutit à la signature d'interprètes tendance en pleine ascension. Rowan "Bean" Atkinson endossa le rôle du méchant.
Accueil favorable au final sur le sol américain, pour un film qu'on envisageait plus risqué au premier abord. Hollywood cet été cible large et familial. La Warner rejouera la mise dés 2004…
 
petsss
 
 
 
 

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