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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Virus
USA / 1998
17.02.99
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VIRUS A EXTERMINER
"- Tu me reconnais ?
- Ah, ah, ah"
Ces pauvres Russes, c'est toujours sur eux que s'abattent les pires malheurs... Évidement, le plasma énergétique n'a pas choisi un navire américain, vu que ce sont eux qui vont sauver le monde une fois de plus. Mais il faut se replacer dans le contexte, à l'époque de la bande dessinée, les Russes représentaient les cibles à abattre. Mis à part cela, ce qui est tout à fait compréhensible, on a du mal à prendre du plaisir en voyant Virus. On atteint même les abîmes du désespoir...
En plein ouragan, l'énergie extra-terrestre s'empare du contrôle du navire et va s'appliquer à tuer un à un l'équipage. Non, vous n'êtes pas dans Aliens, mais bien dans un film au scénario peu recherché et aux moments prévisibles. Même pas tourné sur un vrai bateau comme Titanic, le film bénéficie tout de même d'importants effets spéciaux, mais, hélas, pas utilisés à bon escient. Des machines mi-hommes, mi-électroniques qui résistent à presque tout et qui avancent malgré la déferlante de balles... Nos joyeux lurons se retrouvent, donc, sur le pont et au son d'une musique, style Les dents de la Mer avancent prudemment, mais sûrement. Rien de surprenant, pas même un peu de suspens puisqu'on sait bien qui va rester sur ses deux jambes ! Trop prévisible, le compagnon qui défaille et tourne fou voulant tout faire sauter. Et n'oublions pas la seule survivante du vaisseau, Nadja, que les Américains ont bien du mal à croire. Ils mettront le temps avant de se rendre compte que finalement ces phrases ne sont pas si incohérentes...
Vraiment on a trop de mal à rentrer dans le film et encore plus à comprendre comment Jamie Lee Curtis, William Baldwin et Donald Sutherland se sont retrouvés sur le plateau. Les dollars suffisent-ils à assumer un navet ? Pas vraiment soutenu par un dialogue riche et pertinent, les personnages ne peuvent pas être développés et encore moins émouvoir quelqu'un. À croire qu'ils n'ont même pas séduit les acteurs puisque aucune vie ne ressort de leurs interprétations.
Il est vrai que dans certaines scènes où apparaissent les "robots-aliens-hommes" les effets spéciaux paraissent plutôt réussis mais ils sentent le réchauffé et le déjà vu (Terminator). Donc vraiment, si vous cherchez un film d'action... attendez la cassette vidéo de Virus, qui, s'en nul doute, a tout pour devenir un film culte des séries V !
alix
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