Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Town & Country (Potins mondains et amnésies partielles)


USA / 2001

18.07.01
 



DU ALLEN SANS WOODY





"- J'adore baiser avec les architectes "

Waouh quel casting ! La fine fleur du cinéma américain réunie pour un seul et même film. Du père d'une femme bafouée au fils du couple principal, de Charlton Heston à Josh Hartnett, chaque second rôle est tenu par une star, chaque figurant est un grand acteur. Tout ça pour un réalisateur peu estimé, Peter Chelsom et un script peu original.
Son thème : une énième variation sur la vie de couple avec bien évidemment ses quiproquos, ses trahisons, ses amis encombrants…Du déjà-vu certes, mais avec un tel casting, le plaisir est là. On suit les pérégrinations d'un gentil bougre dépassé, Warren Beatty, toujours aussi séduisant à…64 ans. D'aventures en ruptures, d'infidélités en retrouvailles ratées, l'architecte bellâtre n'a pas le temps de souffler et le spectateur non plus, surtout lors de la première demi-heure du film, véritablement endiablée.
Potins Mondains et Amnésies Partielles. Peter Chelsom n'est certes pas un tâcheron, Funny Bones, un de ses précédents films était notamment magnifique, mais il manque de style pour sublimer des situations qui relève du théâtre de boulevard. Ici il se contente de faire du Woody sans Woody, sans génie mais avec application.
Néanmoins, le film ne manque pas d'intérêts. L'enlisement du héros dans sa vie sentimentale est plus que réjouissant et certains gags font mouches - l'aveu impossible de l'homosexualité du meilleur copain, Warren Beatty dans un costume d'Ours Blanc qui drague Jenna Elfman, Charlton Heston, fusil à l'épaule, qui traque notre héros trop volage. Et donc, même si la fin, trop morale, s'étire en longueur, Potins Mondains et Amnésies Partielles réservent de bons moments et quelques fous rires. C'est bien là l'essentiel.
 
yannick

 
 
 
 

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