Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Must Love Dogs (La Main au Collier)


USA / 2005

5 octobre 2005
 



L’AMOUR EN LAISSE





Les femmes sont fourbes, intéressés, superficielles

Merci Internet, source d’inspiration presque inépuisable pour les cinéastes. Surtout en matière de comédie sentimentale, pour l’instant. On se souvient bien sûr de You’ve got mail de Nora Ephron, vraiment très fleur bleue. C’est maintenant au tour de Gary David Goldberg de s’y coller, avec Diane Lane (Sarah) et John Cusack (Jake), tout à fait comme il faut dans le rôle des célibataires cybernétiques à la recherche de l’âme sœur. Et là, tout de suite, c’est plus drôle. Le ton est donné d’emblée durant le générique en forme de micro-trottoir : « Le meilleur endroit pour rencontrer quelqu’un ? Au supermarché. S’il a une liste, c’est qu’il est marié. S’il traîne du côté des surgelés avec un petit panier, c’est qu’il est célibataire ». Bon, on a alors comme l’impression de se retrouver en pleine « soirée filles », comme Sarah en organise avec ses sœurs, ou en train de feuilleter un féminin de base. Un truc un peu effrayant quoi… Pourtant, les rires suraigus ne sont pas les seuls à résonner dans la salle obscure, les hommes se marrent pas mal, eux aussi. La faute aux dialogues, assez joliment ciselés, qui contrebalancent avec humour l’aspect désespérant des thèmes abordés : l’échec du couple et la souffrance qui l’accompagne, la solitude (terrible, la scène du chien qui dort dans le lit de sa maîtresse célibataire…), ou encore la compétition sans pitié qui fait rage sur le marché des cœurs à prendre, sur lequel avoir plus de 25 ans équivaut à perdre 50 % de ses chances. On savoure le harcèlement plein de bonnes intentions de l’entourage, les vannes entre sœurs. Les situations cocasses ne manquent pas et rattrapent les tartes à la crèmes qu’on nous ressert désormais systématiquement dans ce genre de films (comme les prétendants plus tordus les uns que les autres qui défilent à la table Sarah (voir Je préfère qu’on reste amis d’ Eric Toledano et Olivier Nakache). Evidemment, tout cela est très américain-beauf, les filles qui se saluent en disant « hi guys ! », le don juan mi Stallone - mi Baldwin (Alec) au sourire ultra-brite, le barbecue familial comme horizon idéal. Mais de toutes les manières, on n’attend rien de particulièrement transcendant d’une histoire d’amour où les protagonistes se rencontrent en promenant leurs chiens. Juste un bon moment de divertissement.
 
asha

 
 
 
 

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