Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Michou d'Auber


France / 2007

28.02.2007
 



MI CHOU MI COMMUN





« Règle numéro 1 : je n’ai plus de père. Quelle est la règle numéro 2 ? »

Voici un nouveau film humaniste mêlant la petite et la grande Histoire. Celui-ci touche à des cordes sensibles universelles : l’abandon, le déracinement, la différence, l’identité. Ajoutez à cela un scénario inspiré d’une histoire vraie, adapté sur fond de guerre d’Algérie. Autant dire que tous les ingrédients sont réunis pour nous tirer les larmes. Et pourtant… Oui, ça se regarde sans déplaisir, oui, c’est même émouvant. Difficile de faire autrement quand on voit la trame : un adorable bambin d’origine algérienne que son père est forcé d’abandonner se voit séparé de son frère et placé dans une famille d’accueil franchouillarde, dont la mère est un ange de patience et le père un ogre facho à qui il faut cacher sa véritable identité. Le film est bourré de références évidentes. Tellement que cela confine au mimétisme. On pense au Vieil homme et l’enfant de Berry, au Grand chemin de Hubert, à Monsieur Batignole de Jugnot, à La Vie est belle de Benigni, à Effroyables jardins de Becker et même à ces bons vieux classiques de la littérature enfantine, Sans famille de Hector Malot et Heidi de Johanna Spyri. Et c’est bien là le problème. On ne trouve rien de nouveau sous le soleil de Michou d’Auber qui se contente de naviguer sur les poncifs. Tout y est déjà vu, le comble étant atteint quand l’amour de l’enfant transforme en deux temps, trois mouvements le grossier personnage (dans tous les sens du terme, Depardieu en fait des tonnes) en tendre papa poule messager de la tolérance. On sent que c’est formaté pour la télévision. Ca fera d’ailleurs sûrement un carton sur TF1, entre deux publicités.
 
Karine

 
 
 
 

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