Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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La nuit des tournesols


Espagne / 2006

25.07.2007
 



MEPRISE… DE RISQUE





"Tu en es sûr ? Aussi sûr que tu parles aux morts ?"

Qu'un réalisateur entreprenne de raconter un même événement du point de vue particulier de plusieurs personnages, et l'on nous ressort Rashomon d'Akira Kurosawa, voire Pulp Fiction de Quentin Tarantino ou l'œuvre complète d'Inarritu (d'Amours chiennes à Babel). Comparaisons absurdes et indûment flatteuses. Malgré son titre poétique, La nuit des tournesols ne peut en effet se flatter ni de l'intelligence des uns, ni du talent des autres. A mi–chemin entre le thriller (avorté) et la chronique rurale, le film semble ne jamais savoir quel chemin emprunter. Alors il mélange : violence plein cadre, considérations sociologiques, querelles de voisinage, désirs frustrés… et compose un puzzle au départ fascinant, mais dont la reconstitution s'avère malheureusement fastidieuse. Probablement la démonstration (en six chapitres commentés) est-elle trop longue et artificielle. Dans cette auberge espagnole cinématographique, chacun prendra toutefois ce qu'il veut. Certainement pas la bande son, qui vrille les oreilles. Mais peut-être les acteurs, tous convaincants, la montée d'angoisse brillamment orchestrée de la première partie ou encore la tonalité envoûtante de certaines séquences clef comme la scène de vengeance, la tentation de l'impunité et les deux descentes dans la grotte…
 
MpM

 
 
 
 

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