Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 15

 
2ème sous-sol (P2)


USA / 2007

05.03.2008
 



NIVEAU MOINS DEUX

Le livre Bye Bye Bahia



«- Vous voulez passer le repas de Noël avec moi ? »

Fort de leur succès outre-atlantique avec le remake de La colline a des yeux, les deux frenchy Alexandre Aja et Grégory Levasseur passent au poste de producteur afin de concocter une série B pur jus pour leur pote Frank Khalfoun. Le scénario tient en une ligne : une jeune cadre coincée dans un parking le soir de Noël est en proie à un psychopathe amoureux d’elle. Et vu qu’il y a plusieurs niveaux dans ce parking, le réalisateur va pouvoir s’amuser au jeu du chat et de la souris.
Aucun besoin bien sûr de préciser qui s’en sortira dans ce film fleurant bon les eighties mais qui ne parvient jamais à se hisser au rang d’un Terreur sur la ligne. Si le concept en soi est simplet mais séduisant, le film ne sort pas du cliché « je t’attrape tu t’enfuis, je t’attrape encore et tu t’enfuis encore », et ainsi de suite jusqu’à ce que l’héroïne en ai marre et commence à s’énerver. Manque de chance, le film touche à sa fin, le réalisateur a utilisé toutes ses cartouches - jeux sur les éclairages correspondant aux divers instants de ‘haute tension’, une ou deux scènes de tortures, roulement exagéré des yeux du pauvre Wes Bentley - et excepté un dernier plan sur la généreuse poitrine de la demoiselle, il n’a plus d’autre choix que de la faire sortir du garage.

Au bénéfice du film, un usage modéré du gore qui tranche avec les productions actuelles. Sinon il est à se demander comme ce 2ème sous-sol puisse sortir en salles quand des petits bijoux passent directement à la case dvd. Même un soir d’hiver les couloirs ténébreux des séries B restent insondables.
 
Denis

 
 
 
 

haut