Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Dreamcatcher (L'Attrape rêves)


USA / 2003

16.04.03
 



MAUVAIS ALIEN





«- On a appelé le virus Ripley. Comme la nana dans Alien"

Chevalier à l’Excalibur brandie, Lawrence Kasdan, par ailleurs scénariste hors pair, se transforme en Don Quichotte et se casse les molaires à la première pale de moulin. La raison en est simple : on n’adapte pas Stephen King tel un scénario pré-écrit… Passé une première heure où l’installation des personnages – Kasdan nous a démontré à de multiples occasions qu’il y excellait - tout déchante à l’arrivée d’un E.T. qui se prend, et qui nous prend, la grosse tête. S’en suit la meilleure séquence d’action du film mais à quoi bon ? La grosse erreur de Kasdan est de vouloir traiter les métaphores littérato-visuelles de King au premier degré. Dès lors, comment concrétiser une mémoire sinon qu’une bibliothèque sortie du Nom de la Rose et, une fois possédé par l’Alien, voire le monde au travers de sa fenêtre ? Conjugaison de film intimiste, d’horreur et de guerre – habilement tracée dans le roman de King – Kasdan se perd en flash-back et forward, retranscrivant les chapitres du roman à la lettre et défiant ainsi l’impossible. L’interprétation a beau y être excellente, on ne croit plus dès lors au destin de ces personnages, les irruptions du fantastique et du film post-guerrier, jamais introduites par avant, étant aussi subtiles qu’une fraise sur un Maroille. Il n’est pas hasardeux de soupçonner Lawrence Kasdan d’être un cinéaste frustré. Non par manque d’argent, mais par son abus… De devoir rendre compte à l’écran des millions de dollars U.S qu’on lui a confié, là où il aurait peut-être choisi de faire un film dans une cabane en bois dans la baie de Somme. Il y rêve et nous en rêvons.
Mais tout a un prix. Le juste prix et le juste pris.
Alien qui pourra…
 
arnaud

 
 
 
 

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