Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Milk (Süt)


Turquie / 2008

22.09.2010
 



LAIT AMER





Toujours aussi détaché d’une narration traditionnelle, Semih Kaplanoglu juxtapose cette fois-ci quantité de scènes courtes et non signifiantes censées illustrer les difficultés et les états d’âme de son personnage central, mais avec une certaine ironie. Or on ne sait si celle-ci est volontaire, ou si elle nait simplement de la distance étudiée que prend le réalisateur avec son récit. Car la vie de Yusuf adolescent est beaucoup moins poétique que celle qu’il menait enfant (voir Miel). Il lui faut travailler pour survivre et faire du porte à porte pour vendre le lait de ses bêtes. L’industrialisation qui a rattrapé son village menace son existence, de même que la modernité. Heureusement, Yusuf est aussi un adolescent comme un autre : il vit ses premières expériences sentimentales, et nourrit une passion pour l’écriture. Dommage que le réalisateur en dresse un portrait en creux, relativement dilué dans une profusion de séquences qui perdent le spectateur. On regrette aussi qu’il reste si pudique sur la relation unissant Yusuf à sa mère. Au final, on est peut-être plus touché par Milk qu’on ne l’était par Miel, mais il s’avère malgré tout moins profond et universel dans son message final.
 
MpM

 
 
 
 

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