Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Vajont (La folie des hommes)


Italie / 2002

27.11.02
 



LE BARRAGE INFERNAL DANS LA PRAIRIE





"- Pouvez-vous me jurer que le barrage est sans danger?"

Le sujet du film est louable. Soit. A priori, une catastrophe qui s'est véritablement produite en causant des milliers de morts ne peut pas laisser indifférent. Historiquement et humainement, le sujet mérite attention. Mais que le film est laborieux ! Un scénario maladroit ne laisse jamais le temps aux choses d'arriver. Pendant une longue première partie, rien ne prend. On passe de la grotesque histoire d'amour aux détails techniques sur le barrage dont on se préoccupe autant de de l'inclinaison des fleurs en fonction du soleil de Papouasie-Nouvelle Guinée. C'est dire... on ne croit que rarement à la dramaturgie des situations et tout semble poussif. Pourtant, les moyens employés sont loin d'être négligeables... rien qu'à voir la reconstitution de la catastrophe...

Il faut tout de même admettre qu'au bout d'un moment, on finit par s'intéresser au sort du barrage (il va s'écrouler ou pas ?!!!). Mais il est difficile de faire autrement tant ils ont mis le paquet dans le style du film catastrophe. Tous les ingrédients sont là : on montre d'abord tous les quidams qui nagent dans le bonheur au sein d'une vallée paradisiaque. Puis la pression monte et on bascule dans La Tour Infernale. Sauf que là, c'est le petit barrage dans la prairie.

Côté interprétation, la qualité des comédiens est quelque peu gâchée par la dimension internationale du casting. La version française laisse à désirer : tout le monde est doublé en français et Laura Morante se voit affublée d’un horrible accent italien (c’est d’ailleurs la seule puisque les autres parlent un français irréprochable). Et ce n’est pas pour arranger la cohérence du film…

Bref, rien de bien folichon dans La Folie des Hommes. Mais peut-être faut-il être italien ?
 
laurence

 
 
 
 

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