Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Shark 3D (Shark Night 3D)


USA / 2011

21.09.2011
 



REQUIN-QUÉ





Un requin ! Deux requins ! Trois requins !! Dans Shark 3D, vous en prendrez plein les yeux, assez pour vous empêcher de manger du sushi, pendant... quelques jours. Si ce n'est pas le film de l'année, au moins « le compte aileron ».

Les films de terreur aquatique souffriront toujours de la pesanteur de leurs aînés : Les dents de la mer et Piranhas. Pour avoir atteint tout de suite l'excellence, le genre rame un peu à regagner des galons avec les héritiers, malgré la performance récente de Piranhas 3D. Le présent opus réalisé par le coupable David R.Ellis (qui avait déjà commis Destination Finale 3D) n'échappe pas à la règle, et a donc préféré privilégier la quantité à la qualité... et au final pourquoi pas ?

Vous trouverez donc ici votre compte de jolis nanas en bikini (Sarah Paxton, Catherine McPhee) et de garçons bodybuildés (ça attire les deux cibles comme ça, et ça fait de belles affiches bien racoleuses). Le volume de victimes présumées atteint le nombre honnête de neuf ; le réalisateur et le scénariste les jettent en pâture aux poissons dentés avec une régularité appliquée. Mais c'est surtout le nombre indécent de races de requins qui attire ici notre attention : requin-tigre, marteau, taureau, et même un improbable requin blanc. On se délectera de la phrase entendue mille fois : « Un requin / un crocodile / des piranhas? Allo ? C'est un lac ! - Oui ! mais d'eau salée... » et on se laissera bercer par le déroulé systématique : jolie blonde convoitée par deux mâles, minorités sacrifiées en premier, initiation qui fait du héros en devenir un véritable héros.

On restera cependant un peu sceptique sur l'absurdité de certaines scènes (sérieusement, chasser un requin-marteau à la nage avec un harpon et un bras en moins, animé par l'esprit de revanche ? Mmm...). La 3D permet de savourer l'action de manière rapprochée, et met en valeur de la plus belle manière les rendus sous-marins (que ce soit les attaques ou le ballet langoureux des algues). En bref, un plaisir bien calorifique et bien défendu, afin de reprendre l'année en douceur, en ce premier jour de l'automne.
 
mathilde

 
 
 
 

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