Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



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Killer elite


USA / 2011

26.10.2011
 



KILL KILL, BANG BANG





Les "Jason Statham movies" se succèdent et se ressemblent. Cette fois, notre héros doit exécuter un contrat impossible pour sauver la vie de son meilleur ami, piégé par un cheikh richissime. Peu expansif mais d’une efficacité redoutable, il traverse les obstacles comme à la parade et distribue gnons et répliques définitives avec le même air blasé du type revenu de tout. Pour ajouter un peu de piment, l’intrigue s’inspire directement de faits réels, et fait référence aux fameux Feather men (qui donnent leur nom au roman de Ranulph Fiennes dont s’inspire le film), une société secrète d’anciens officiers du SAS (Special Air Service, une unité de forces spéciales de l’armée britannique) prêts à tout pour défendre les intérêts de leurs pairs.

Malheureusement, cela n’empêche pas ce sous Jason Bourne de suivre un chemin extrêmement balisé où le contexte politique et international (les exactions de guerre du SAS, notamment) est juste bon à servir de prétexte approximatif à une histoire d’espionnage et de vengeance tarabiscotée. Si la première partie fonctionne en termes de suspense et d’action, la deuxième s’essouffle faute de nouvel enjeu. La partie sentimentale, exposée à grands traits dans des flashbaks pas franchement subtils, est trop caricaturale, et surtout trop superficiellement traitée, pour apporter un contrepoint dramatique solide.

En même temps, on ne s’attendait pas franchement à du Bergman, aussi arrive-t-on à se contenter du premier degré bourrin d’un scénario qui aligne les morceaux de bravoure. Dans le genre, c’est loin d’être ce qu’on a vu de mieux, et même l’efficacité simpliste d’une bonne séquence de combat n’est pas toujours au rendez-vous, mais si l’on cherche à se défouler avec le cerveau en mode off, inutile de chercher plus loin, ce serait de toute façon du gâchis.
 
MpM

 
 
 
 

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