Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Joséphine


France / 2013

19.06.2013
 



MADEMOISELLE SANS GAINE





Selon la définition psychiatrique, la mythomanie est une maladie. Les personnes atteintes de mythomanie peuvent chercher inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à une certaine réalité. Elles sont nommées mythomanes. Et question mythomanie, Joséphine en connait un rayon.

À 30 ans, Joséphine ne supporte plus son boulot, ses kilos en trop, sa sœur trop parfaite et ses relations amoureuses bancales ou quasiment inexistantes. Son seul plaisir elle le trouve dans les câlins que lui procure Brad Pitt, son chat. Lorsque que sa parfaite petite sœur lui annonce son mariage, elle ne trouve qu'une seule solution pour ne pas se sentir stupide face à elle, elle s'invente un parfait fiancé imaginaire d'origine brésilienne. Dès lors toute sa vie va basculer dans l'abime de ses propres mensonges pour notre plus grand plaisir. Car du plaisir, ce film en procure. Il s'agit d'une parfaite petite comédie qui manque hélas de singularité, mais pas de piquant.

Il est clair que le sujet a été vu et revu. La jeune femme un peu gauche âgée de 30 ans à la recherche du grand amour, on connaît. Mais pourquoi se mentir... ça marche sur la cible qu'il faut atteindre. Cette Bridget Jones / Ally Mcbeal à la française, incarnée avec drôlerie par Marilou Berry, qui troque la méchanceté pour la supercherie, n'est pas plus honteuse qu'une autre. C'est même passablement mieux réussi qu'Irène ou Cherchez le garçon. Joséphine réussit à imiter ses cousines de l'étranger tout en gardant un peu d'authenticité grâce à l'exquise prestation de son actrice.
 
cynthia

 
 
 
 

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