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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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How Stella got her Groove back
USA / 1998
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SIROP A L'EAU DE ROSE
 
"- Je t'ai acheté quelquechose...
- Winston, tu n'es pas supposé m'acheté un cadeau.
Ce n'est pas un cadeau... "
D'un roman introspectif sur la remise en question d'une femme de 40 ans, le cinéma en a fait un film mièvre, superficiel, guimauve et lisse.
Un film qui groove, certes, mais avec valses hésitations. La première moitié de ce long (2 heures très longues) métrage n'est d'ailleurs qu'un assemblage d'images et de chansons, une sorte de compil de vidéos clips romantico-clichés, avec couchers de soleil et seins nus...
Entre les placements produits (Calvin Klein, American Airlines, Mercedes, la Jamaique) et la bande originale sonore qu'on veut nous vendre, on se demande où sont les intentions cinématographiques...
Et il n'y a pas grand chose à sauver, si ce n'est la technique, comme d'habitude impeccable pour ce genre de production. Même le jeu des acteurs nous indiffère.
On en croit pas à la différence d'âge entre Stella et Winston (l'une trop belle, l'autre trop mature). Whoopi fait son show, de manière efficace, nous arrachant quelques rires. Mais sinon aucune émotion ne vient perturber cette douce romance qui N'insiste pas assez sur les clivages moraux, les points de vues des gens, pour se concentrer sur une bluette sans cohérence tellement le découpage du film est saccadé.
Vu, revu et déjà vu, How Stella... est une énième variaton sur l'amitié entre les femmes noires. Une amitié que l'on devine si belle qu'elle aurait mérité un traitement plus intime...Comme dans le livre.
vincy
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