Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Oggy et les cafards


France / 2013

07.08.2013
 



L’ÂGE DES FARCES

Le livre Bye Bye Bahia



Transposition d’une série culte de l’animation télévisuelle ciblant les moins de 10 ans, Oggy et les cafards tente l’aventure du grand écran. On pourra regretter qu’il ne s’agisse pas d’un scénario de long métrage mais de quatre courts métrages juxtaposés, avec comme prétexte le voyage dans le temps.

Ce procédé a ses risques, qu’Oggy et les cafards n’évite pas : répétition des gags, histoires plus inspirées que d’autres, absence d’enjeux… Ce serait comme voit quatre longs épisodes de Tom et Jerry.

Clairement le premier et le dernier épisode (avec un twist final malin) emportent l’adhésion. A la manière d’Il était une fois l’Homme, la série d’Albert Barillé, on retrouvera les personnages au fil des périodes : Préhistoire, Moyen âge, Londres époque victorienne, futur dans l’espace…. L’épisode londonnien, parodie de Sherlock Holmes, est sans doute le mieux écrit, mais paradoxalement le moins original et le plus ennuyeux.

Oggy joue les idiots utiles qui cherche toujours à trouver sa place dans un monde qui aime les héros ; son second n’est pas mieux et seule la dulcinée qu’il convoite semble sauver l’espèce ; quant aux cafards, ils manquent un peu de caractère : ils ne sont là que pour provoquer des catastrophes.

L’ambition d’un film long, muet, n’est pas tout à fait atteinte. C’est le surréalisme du premier segment qui parvient à nous accrocher, la parodie candide du second qui séduit. Mais lorsque le réalisme l’emporte, avec des empreints grossiers à Miyazaki, le film sort de piste. C’est dans l’absurde qu’Oggy est le plus intéressant. C’est dans le délire, trop frileux parfois, que le film s’épanouit. A trop préférer le simple gag pour gamin à la subversion induite du loser qui gagne avec une tapette plutôt qu’une épée, les créateurs ont oublié que ce genre de comique ne peut tenir sur la durée qu’avec de l’imagination et une écriture à tiroirs.

Cela n’empêchera pas les gamins d’apprécier un film loin des productions très marketées et pour le coup souvent très convenues venues d’Hollywood.
 
vincy

 
 
 
 

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