Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 22

 
Taken


France / 2008

27.02.2008
 



ALBANESE CONNECTION





Il ne faut rien attendre d'autre qu'un thriller divertissant de ce produit bien foutu. Taken est un dérivé de ces films qui ont fait la gloire de Belmondo (seul contre toute la pourriture) avec l'ersatz nécessaire pour qu'il semble dans l'air du temps : du Jason Bourne (sans le brio), et pas mal d'invraisemblances. Albanais, émirs, frenchys : hormis le héros américain, tous suspects, et tous coupables. Besson a calibré son scénario pour plaire au "cinéphile" américain. Paris, c'est joli (mais dangereux). L'agent spécial made in US est forcément le meilleur. Les racailles, les incompétents et les ordures n'ont qu'à bien se tenir.
Le film est binaire, pour ne pas dire basique. Le scénario ne s'épanche pas sur les traumas. On imagine que la mère est morte d'angoisse. Famke Janssen joue les potiches qui attendent que son ex jouent les héros et ramènent leur fille, menacée d'être mise sur le trottoir, camée ou pire (ce sera pire).
Reste que Pierre Morel a plus d'un tour dans son sac. Il sait rythmer les séquences, ne s'embarrasse pas des clichés, filme Paris comme on filmerait une ville américaine de province. En assumant le genre et en multipliant décors et scènes de combats, il gave le spectateur d'action et de faits d'armes. Pour le suspens, on repassera. A vouloir résoudre frénétiquement l'enquête et sauver la Blanche neige californienne, il en oublie parfois de donner de la substance et d'installer une atmosphère. Pas de temps à perdre et jamais on ne s'inquiète pour ce super agent, même lorsqu'il semble au plus mal.
Taken doit en fait tout à son acteur : Liam Neeson enrichit par petites touches son personnage, là où rien n'est écrit. Et lorsqu'il cogne, pas de doute, il est crédible. Toujours ça de pris.
 
vincy

 
 
 
 

haut