Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Jimmy Neutron (Un garçon génial)


USA / 2001

06.02.02
 



E = MC NEUTRON





"- La puberté est encore à des années lumières..."

Il suffit que les fêtes de fin d'année soient passées pour qu'on oublie très vite les plus jeunes spectateurs dans le tableau des sorties en salle. C'est donc avec soulagement que les parents en manque de solutions de diversions, accueilleront ce drôle de petit bonhomme qu'est Jimmy Neutron. Les studios Nickelodeon s'y connaissent en matière de divertissements enfantins, les aventures du génie en herbe ne manqueront donc pas de rebondissements. Le rythme est soutenu, on passe de la banlieue aux profondeurs de l'espace via une étape à la fête foraine en un clic de souris, puisque l'ensemble est intégralement modélisé en image de synthèse - dorénavant condition marketing incontournable pour assurer le succès d'un film d'animation en lui prêtant un look actuel.
Si esthétiquement les créateurs s'en sortent avec une belle maîtrise, une certaine faiblesse dans le design des personnages seçondaires pourrait cependant être reprochée à la production. Il en va de même pour pour ce qui concerne la complexité de l'expressivité des animations faciales. Pixar (Toy Story) et Dreamworks (Shrek) conservent donc une longueur d'avance technique.
Jimmy Neutron possède aussi une lacune qui n'est pas celle de ses illustres confrères: Le ciblage. Le cartoon s'adresse majoritairement aux enfants. Son récit ne parvient pas à trouver des niveaux de lecture suceptibles de capturer véritablement l'attention des adultes accompagnateurs ou simplement friands d'animation. Exclusif donc, mais très en phase avec les mômes actuels, qui n'éprouveront aucune difficulté pour s'identifier aux personnages d'écoliers ni à suivre leurs péripéties colorées et sans temps morts (comme ils aiment donc)... Le tout est emballé avec une bande son musicale très tendance (les inévitables NSYNC et Britney Spears). Toute réclamation suplémentaire passerait pour un caprice!!
Pour conclure, la morale du cartoon pourra tout de même être mise quelquepeu en doute. A l'aventureux Jimmy Neutron qui expédie dans l'espace son toaster porteur de message de bienvenue à l'adresse d'un hypothétique visiteur, on répondra d'un air navré que ce n'était pas une bonne idée, mais qu'il ne pouvait pas le savoir... Point d'encouragements vers l'ouverture sur l'extérieur dans ce dessin animé par conséquent, mais un bon vieux sentiment protectionniste américain à la " on est bien mieux entre concitoyens ", dont on se serait peut-être aisément passé...
 
petsss

 
 
 
 

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