Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 65

 
Little Nicky


USA / 2000

22.11.00
 



MA VIE EST UN ENFER





"- J'aime les putes!

Harvey Keitel avec des petites cornes enfonçant un ananas dans le cul d'Hitler. Un monstre poilu qui pelote les faux seins du gardien des enfers.
Impossible?
Bien sûr que non, Little Nicky prouve qu'impossible n'est pas hollywoodien.

Le film repousse en effet et à de nombreuses occasions les limites de l'humour con. Néanmoins, il ne faut pas confondre le "gentil" Little Nicky avec Scary Movies ou Fous d'Irène à l'humour pipi caca certes, mais irrévérencieux. Non ici la comédie est formatée, avec bons sentiments gluants en renfort.
Le film vise en effet le public familial américain avec un mélange improbable de Legend, Michael et... Turner et Hooch (sauf qu'ici, humour oblige, le chien parle...).

Le scénario, adaptation trash du vilain petit canard, est balisé, la réalisation impersonnelle, le film repose donc sur les acteurs et la sympathie dégagée par leurs personnages. Hélas, l'énorme problème du film, grosse comédie pataude, tient dans le pathétique de son personnage-titre, Little Nicky.
En Quasimodo moderne, Adam Sandler est insupportable, gardant la même grimace pendant tout le film. Sa façon de s'exprimer est fatigante, sa romance mièvre avec Patricia Arquette (passer de Scorsese à Sandler, elle ne méritait pas ça) ridicule, bref c'est une calamité à... 25 millions de dollars le cachet. L'ensemble des gags le mettant en scène tombe forcément à plat et comme il est de 90% des plans du film c'est la catastrophe. L'enfer pour le spectateur.

C'est d'autant plus dommage que les seconds rôles (surtout le duo de hardos) sont éminemment sympathiques, que le film accumule un nombre invraisemblable de guests savoureuses, des habitués du Saturday Night Live tel Henry Winkler, ou des superstars américaines méconnus en France (Dan Marino, Ozzy Oshborne).
La représentation de l'Enfer et du Paradis est également une réussite et l'équipe des effets spéciaux a bien travaillé. Parfois on esquisse même quelques sourires (savoureux combat de démons en final) mais hélas Nicky-Adam Sandler finit toujours par revenir squatter l'écran pour notre plus grand malheur.
Diabolique.
 
yannick

 
 
 
 

haut