Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Yatgo ho yan (Mister Cool - Mister Nice Guy)


Chine / 1997

28.07.99
 



UN BIEN BON GARS





"- C'est toujours comme ca??? "

Plutôt étrange comme début, Jackie en train de manier la patte à spaghetti et autres ustensiles de cuisine, il y a de quoi se poser quelques questions. Parallèlement, une jeune femme filme incognito deux bandes rivales en plein échange de livraison. Seulement voilà, on l'a remarque, la première poursuite est lancée et elle ne semble ne jamais pouvoir s'arrêter.
Dans sa course elle rencontre le Pierrot-la-Lune national, Jackie, qui, toujours galant, va la défendre sans se poser de question. Le voilà embarqué dans une salle histoire car il récupère par mégarde la bande vidéo de l'échange et se fait courser par la première bande de gangsters tout droit sorti d'un film de Scorcese. Les autres, des bikers à la dégaine Class 1984 et Mad Max, prendront le relais bien assez vite. Alors il court partout dans la ville, entre temps, il récupère aussi sa fiancée fraîchement débarqué du Japon ne parlant pas un mot d'anglais sera un peu dépassée par les évenements.
Pas de grandes surprises scénaristiques dans ce énième film d'action de Jackie Chan, mais toujours autant de plaisir à regarder ses cabrioles dans les airs qu'il exécute lui-même, comme d'habitude. L'ingéniosité réside plus dans les scènes de bagarre en elle-même. Jackie Chan se débrouille toujours avec ce qui lui tombe sous la main, la scène dans le fourgon en est l'exemple le plus illustrateur. Il enjambe les murs en deux temps trois mouvements, aussi agile qu'un singe il saute de partout avec toujours une rapidité qui nous laisse loin derrière. Des risques, il sait en prendre, le montant de son contrat d'assurance doit atteindre des sommes folles à force de jouer les marioles de 1ère classe. Tout le monde ne se jette pas sous les rues d'une buldozer ou entre une calèche et un trollay... Vraiment parfois on se demande où les chorégraphes des cascades vont chercher tout ca! Le réalisateur nous en met plein la vue, casse des voitures à tire larigot et bascule entre le ralenti et les accélerés qui donnent une dimension très série B à son film. Sans compter les clichés des magnas de la dope, une salle de réunion très design, un "parrain" entouré de ses gorilles avec pas grand chose dans le cerveau, mais que voulez-vous tout est pré-formaté dans ce type de film. Amoureux de cascades vous en aurez, Chan n'est pas différent, même si son rôle n'est pas celui d'un flic pour une fois. Il semble toujours autant s'amuser à effectuer ses cascades, si on en juge le bêtisier rituel et il a su garder son côté humain, jamais il ne se prend pour un super-héros, parce que les coups il sait en donner mais il en prend aussi beaucoup...
 
alix

 
 
 
 

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