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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Rezo
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Production : Véra Belmont
Distribution : Rézo Films
Réalisation : Xavier Durringer
Scénario : Xavier Durringer, Christophe Mordellet, d'après la vie de Dida
Montage : Raphaële Urtin
Photo : Guillaume Schiffman
Décors : Eric Durringer, Arin Pinijvararak
Son : Jean-Luc Audy
Musique : Sig, Calbo et Yvan
Durée : 105 mn
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Dida : Ryan
Bernard Giraudeau : Jean
Florence Vanida Faivre : Kim
Sombati Medhanee : Wiwat
Lakshan : Coffee
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Chok Dee
France / 2004
16.02.05
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Chok Dee (« Bonne chance » pour les intimes) est l’histoire assez fidèle du grand champion de boxe thaï, Dida. Seulement dix ans se sont écoulés entre ses début amateurs et la fin de sa carrière. Un court laps de temps qui lui aura pourtant suffit pour remporter ses onze titres de champion du monde et la plupart des honneurs réservés à ces téméraires combattants, en Thaïlande. Son premier titre mondial, Dida le remporte, en 1991, seulement deux ans et demi après avoir porté les gants pour la première fois. Avant que ces années glorieuses ne soient portées à l’écran, Dida en avait déjà fait le récit, en 2000, dans son livre « Dida, de l’enfer de la banlieue à Hollywood » (Editions Albin Michel). Il se consacre maintenant à la marque de Sportswear qu’il a créée et à l’extension de sa carrière cinématographique : « Jean-Claude [Van Damme] sait que j’arrive. ».
Comme en témoigne Xavier Durringer, son réalisateur, Shok Dee n’est pas, à proprement parler, un film d’action : « J’ai retrouvé beaucoup de mes thèmes de prédilection : l’amitié, l’engagement, le parcours d’un individu qui change, qui élargit sa vision et grandit. ». Il ne s’agissait pas pour lui d’imposer l’action par la force des images mais de filmer le plus honnêtement possible, de capter de réels combats de boxe thaï. Après La nage indienne (1993) et J’irai au paradis car l’enfer est ici (1997), Chok Dee est le troisième long-métrage de Durringer, qui, jusqu’ici, s’était particulièrement illustré au théâtre, avec onze pièces mises en scène à ce jour, dont huit créations.
Dans la mesure du possible, le tournage s’est déroulé dans l’ordre chronologique. Les acteurs devaient évoluer avec les personnages et le niveau de boxe de Ryan, notamment, devait aller graduellement. Comme le souligne Xavier Durringer, cependant, le tournage n’a pas été de tout repos : « Nous avons des séquences magnifiques mais il y a aussi eu deux cotes cassées et un pied à moitié arraché… Les médecins ont demandé l’arrêt du tournage mais c’était la veille de la grande scène dans le temple de la boxe thaï. C’est dans cet état que Dida a tourné la scène du dernier combat qui se déroulait devant dix mille spectateurs ! ».
axel
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