Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Haut et Court  

Production : Hardy Justice, Jane Rosenthal, Robert De Niro
Distribution : Haut et Court
Réalisation : Richard Eyre
Scénario : Jeffrey Hatcher
Montage : Tariq Anwar
Photo : Andrew Dunn
Format : Scope
Décors : Jim Clay
Son : Jim Greenhorn
Musique : George Fenton
Maquillage : Lisa Westcott
Durée : 107 mn
 

Billy Crudup : Ned Kynaston
Claire Dance : Maria/Margaret Hughes
Rupert Everett : Le Roi Charles II
Tom Wilkinson : Betterton
Ben Chaplin : George Villiars
Hugh Bonneville : Samuel Pepys
 

 
 
Stage Beauty


Royaume Uni / 2004

02.03.05
 

Lorsque Charles II prend le pouvoir, en 1660, c’est la dynastie des Stuart qui reprend ses droits en Angleterre, après les 18 années de règne du désagréable Oliver Cromwell. Les longues années de puritanisme moral étaient terminées. En effet, le nouveau Roi, habitué à la France par l’exil, amateur de théâtre, autorise à nouveau l’art dramatique. Samuel Pepys, un proche de la Cour, rapporte dans son journal, l’exceptionnelle beauté et les talents de cet acteur spécialisé dans les rôles de femmes. Avant l’acceptation des actrices, Kynaston passait pour le plus grand acteur shakespearien du Londres de l’époque. Déjà les stars glamour comme lui faisaient vendre des portraits aux midinettes.




Stage Beauty s’inspire donc du journal de Pepys, en prenant toutefois quelques libertés sur ce qui a réellement eu lieu. Maria/Margaret Hughes n’a, en réalité, jamais été la costumière de Kyneston. Le réalisateur Richard Eyre déclare, à propos du scénario de Jeffrey Hatcher : « Cela me fait toujours mal au cœur quand j’entend dire : « c’est une comédie romantique, c’est un thriller/comédie, c’est une comédie romantique/thriller/drame ». Je ne me retrouve jamais dans les vidéoclubs (…). Je veux juste voir un bon film. Pour moi, ce scénario avait quelque chose d’inclassable, d’indescriptible. ».
Pour incarner ce personnage singulier, il ne fallait pas se tromper dans le casting. Selon Eyre, toujours : « J’avais deux critères pour choisir un acteur. D’abord, il fallait qu’il soit beau. C’était aussi simple que ça : il fallait un bel homme, et il n’y a pas tant d’acteurs que ça qui remplissent ce critère. Ensuite, il fallait qu’il ait déjà joué Shakespeare. Cela ne s’improvise pas. Parmi les acteurs britanniques qui remplissent le premier critère, il n’y en a pas beaucoup qui ont autant d’expérience du théâtre de Shakespeare que Billy Crudup. ». Vu récemment dans Big Fish de Tim Burton, l’acteur britannique fut découvert dans Tout le monde dit I Love You, de Woody Allen. Il a tourné, par la suite, avec des réalisateurs tels que Barry Levinson (Sleepers, 1996), Stephen Frears (The Hi-Lo Country, 1998), Ted Demme (La loi du sang, 1998) Cameron Crowe (Presque célèbre, 2000). Richard Eyre est, avant tout, directeur du Royal National Théâtre, de Londres. Il a produit plus de cent pièces et en a mis en scène une trentaine. Stage Beauty est son cinquième long-métrage, après notamment Iris, en 2001 (Oscar du meilleur second rôle masculin pour Jim Broadbent) ou Laughterhouse, en 1984.
 
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