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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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UGC
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Production : Ah Victoria films, France 2 Cinema, Canal +, Rhône Alpes Cinema
Distribution : UGC
Réalisation : Pascal Thomas
Scénario : François Caviglioli, Nathalie Lafaurie, Pascal Thomas, d'après le roman d'Agatha Christie
Montage : Catherine Dubeau
Photo : Renan Polles
Décors : Katia Wyszkop
Son : Pierre Lenoir
Musique : Reinhardt Wagner
Durée : 105 mn
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Catherine Frot : Prudence
André Dussollier : Bélisaire
Geneviève Bujold : Rose Evangelista
Laurent terzieff : Maître Anet
Valérie Kaprysky : Mlle Blayes
Alexandra Stewart : mme Boscovan
André Thorent : le curé
Maurice Risch : Mr Coupelay
Pierre Lescure : le commissaire Richard
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Mon petit doigt m'a dit (Agatha Christie, mon petit doigt m'a dit)
France / 2005
13.04.05
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Comme tous les autres, Pascal Thomas fait son entrée dans le monde du cinéma grâce à une rencontre. Comme presque tous les autres, la personne qu’il rencontre est Claude Berri. C’est lui qui l’encourage à transformer le roman qu’il est en train d’écrire (« Odile s’en va », resté inachevé) en scénario de film. Sous le titre Le poème de l’élève Mikovsy, Thomas réalise donc avec succès son premier court-métrage (40 minutes), programmé avant Le Dernier Tango à Paris. Au cours des années 70, il est rattrapé par la logique économique et doit se plier aux désirs et exigences des producteurs les plus débridés que la décennie à porté. En attendant les années 80 et Max Pecas, il dirige des Bernard Menez, Darry Cowl et autres Maurice Risch dans des comédies aux titres évocateurs, tels que Les Zozos, Le chaud lapin ou Pleure pas la bouche pleine. Par la suite, Thomas connaîtra des hauts et des bas avec des comédies plus personnelles. En 1998, il écrit et réalise La dilettante, un succès commercial qui révèlera Catherine Frot au grand public, avec qui il tournera ses deux films suivants : Mercredi, folle journée et Mon petit doigt m’a dit.
Pascal Thomas insiste sur l’affection toute particulière qu’il a pour les romans d’Agatha Christie, et en particulier pour le mélange d’humour et d’atmosphère qui caractérise la romancière anglaise : « Parmi les quatre ou cinq lignes de force qui traversent le cinéma, on trouve la comédie, le fantastique et le mystère, ce dernier souvent teinté de morbidité. L’imagination d’Agatha Christie réunit ces courants, lesquels s’accordent à mes goûts à la fois littéraires et cinéphiliques. ». L’envie de porter ce roman particulier à l’écran et l’acquisition de ses droits remontent à plus de vingt-cinq ans : « Rosalinde, la fille d’Agatha Christie que j’avais rencontré à Londres me les avait cédés à un prix très modeste, avec en prime un lot de nouvelles. Il faut dire que c’était une femme joyeuse : l’accord s’était conclu après un dîner bien arrosé, ce qui avait navré les personnes chargées de ses intérêts ! ».
axel
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