Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Fidélité, France 3 Cinéma, Studiocanal, Gimages Développement, Alquimia Cinéma
Réalisation : Samuel Benchetrit
Scénario : Samuel Benchetrit, Gabor Rassov
Montage : Juliette Welfling
Photo : Pierre Aïm
Son : Miguel Rejas
Durée : 105 mn
 

Sergi Lopez : Pablo Sterni
Marie Trintignant : Brigitte Sterni
François Cluzet : Walter Kingkate
Christophe Lambert : Léon
Jean-Louis Trintignant : Mr Cannon
 

 
 
Janis et John


France / 2003

15.10.03
 

Janis et John est le premier long métrage de Samuel Benchetrit. Ce jeune cinéaste de trente ans s’est déjà fait un nom en s’illustrant auparavant dans divers domaines. Le cinéma déjà, avec deux-courts métrages (Saint-Valentin en 1995 et Nouvelle de la Tour L. en 2000). Le théâtre encore, avec une écriture de pièce et deux mises en scènes ("Poèmes à Lou" de Guillaume Apollinaire en 1999 et "Comédie sur un quai de gare" qu’il a lui-même écrit en 2001, les deux interprétées par Marie et Jean-Louis Trintignant). La littérature enfin, avec un roman ("Récit d’un branleur", paru en 2000). D’ailleurs, comme il le dit lui-même : « j’ai du mal à me spécialiser parce que j’ai besoin de m’exprimer dans différents domaines. Je souhaite pouvoir utiliser tous les potentiels des différents moyens d’expression ».




L’idée du film Janis et John était d’abord de réinventer Janis Joplin (pour que Marie Trintignant l’interprète) et John Lennon (pour le côté décalé du personnage). A partir de ce point de départ, Samuel Benchetrit et son co-scénariste Gabor Rassov (auteur et comédien de théâtre avant tout) ont eu l’idée de l’arnaque à l’assurance et de plusieurs scènes qu’il leur a fallu assembler. Le choix des comédiens est intervenu avant l’écriture du scénario.
Sans s’étendre davantage sur le sujet (vu la couverture médiatique des circonstances de la mort de Marie Trintignant que nul ne saurait ignorer), on peut juste rappeler que le réalisateur et la comédienne étaient mariés et que cette dernière retrouvait ici son ancien compagnon François Cluzet. La dimension « familiale » du film a été amplifiée par la présence de Jean-Louis Trintignant, le père de Marie. Bien qu’il ait annoncé que Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau serait son dernier film, le comédien a souhaité participer à l’aventure de Janis et John.
Côté tournage, les onze semaines de travail se sont déroulées, dixit le réalisateur, dans l’esprit d’une colonie de vacances. Samuel Benchetrit a souhaité que les comédiens, novices en la matière, se penchent sur l’aspect technique du film. C’est ainsi que Sergi Lopez a joué les machinos, Marie Trintignant s’est occupé du making of et François Cluzet de ses costumes.
 
laurence
 
 
 
 

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