Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


Agat films  

Production : Agat Films, Rezo Films
Distribution : Rezo Films
Réalisation : Olivier Ducastel, Jacques Martineau
Scénario : Olivier Ducastel, Jacques Martineau
Montage : Sabrine Mamou
Photo : Matthieu Poirot-Delpech, Pierre Millon
Musique : Philippe Miller
Durée : 102 mn
 

Ariane Ascaride : Caroline
Jonathan Zaccaï : Laurent
Jimmy Tavares : Etienne
Hélène Surgère : la grand mère
Lucas Bonnifait : Ludovic
 

 
 
Ma vraie vie à Rouen


France / 2003

26.02.03
 

"Si le désir d’expérimenter la technologie numérique, pour la légèreté et la souplesse qu’elle offre, est en partie à l’origine du projet, nous n’avons pas voulu nous contenter de remplacer la caméra 35mm par la caméra numérique : nous avons voulu que la narration elle-même contienne et conditionne profondément le choix de ce nouvel outil." C’est ainsi que les réalisateurs justifient leur démarche. Aussi le film n’est pas à prendre comme une sorte d’¦uvre sur un "coming out" mais plutôt comme une initiation, une compréhension de soi. C’est d’ailleurs le fil conducteur de la filmographie d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau qui comprend deux longs métrages : une comédie musicale avec Virginie Ledoyen, Jeanne et le garçon formidable (210 000 spectateurs en 1998), un road-movie avec Sami Bouajila, Drôle de Félix (85 000 spectateurs en 2000). Olivier Ducastel (qui est plutôt le directeur sur le plateau), le lyonnais, a passé sona dolescence à Rouen justement. Etudiant en cinéma, il a réalisé un court-métrage (Le goût de plaire) avant d’assister le monteur sur Trois places pour le 26. Il deviendra par la suite monteur son. Jacques Martineau, le montpelliérain, a passé sa jeunesse à Nice. Etudiant en lettres (Ecole Normale), il devient Maître de conférences avant d’écrire le scénario de Jeanne. Il est davantage l’auteur, le scénariste du duo.




Le casting a été relativement simple malgré les contraintes du tournage (plusieurs mois étalés tout au long de l’année). La césarisée Ariane Ascaride était déjà de l’aventure précédente (Drôle de Félix). Et les cinéastes avaient repéré Jonathan Zaccaï dans Petite chérie (d’Anne Villacèque). Lucas Bonnifait avait déjà participé aux auditions pour Drôle de Félix. Trop jeune, il avait été recalé. Le jeune homme a joué entre temps dans Kennedy et moi. Seul le rôle principal était novice en la matière : Jimmy Tavares est avant tout un patineur artistique de niveau national, indispensable critère pour le film. "Choisir de faire d’Etienne un patineur artistique était surtout lié à l’envie de filmer une forme de danse." Les auteurs ne voulaient pas d’un autre sport et encore moins d’un amateur.
Le film, tourné en Normandie (Rouen, Dieppe), a été présenté en compétition au Festival de Locarno, avant de faire le tour du monde (Toronto, Saarbruck, Londres...).
 
vincy
 
 
 
 

haut