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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Odessa films
Distribution : Vision distribution
Réalisation : Jacques Cortal
Scénario : Jacques Cortal
Montage : Joëlle Hache, Magali Olivier
Photo : Manuel Teran
Musique : Mozart, Léo Ferré, Daran
Costumes : Marie-Laure Lasson
Durée : 90 mn
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Florent Pagny : Raphaël
Marie-Claude Pietragalla : Margot
François Cluzet : Pierre
Sophie Broustal : Agnès
Delfine Rouffignac : Roxane
Patricia Malvoisin : Eva
Julia Quinto Guidicelli : la prostituée
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Quand je vois le soleil
France / 2003
16.07.03
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Homme de télévision, Jacques Cortal signe là son premier long métrage de cinéma. Il a pour cela puisé dans des faits réels, inspiré d'un drame personnel. Il s'agissait pour Cortal de faire un petit film indépendant avec un budget réduit.
Pourtant, le casting attire forcément l'attention. Première engagée, la chorégraphe et danseuse Marie-Claude Pietragalla. Pietra pour les intimes. Celle qui essaie de populariser la danse à la manière d'un Béjart préfère les plateaux de télé populaires aux revues intellos. "Je veux populariser un art qui, au départ, appartient à une élite. Simplement, en France, par rapport au sport, à la musique ou au cinéma, la danse est le parent pauvre." A 39 ans, elle joue, ici, pour la première fois au cinéma. Pouvant danser sur du Ferré ("Ni Dieu ni Maître", à l'Olympia) comme "Le Lac des Cygnes", "Casse Noisette" comme ses propres créations ("Illusions déternité" est la plus récente), Pietra a aussi été l'interpète pour de grands metteurs en scène (Forsythe, Wilson, Robbins, et bien sûr Roland Petit).
Son partenaire n'est autre que Florent Pagny, chanteur à disques de diamant. Une des plus belles voix de la chanson française (souvent gachée par un répertoire indigne de son talent) aligne les tubes, les looks, et lui aussi, les plateaux TV. Partageant sa vie entre l'Argentine (en Patagonie) et Paris, cet adepte du duo sur scène (avec Johnny, Pavarotti, ....) apparaît comme un homme cool (forte dose de pétard), sympa (généreux avec les copains), pas à une contradiction près (il négocie ses contrats directement et râle contre le fisc). Son dernier album ("Ailleurs Land"), sorti en avril dernier, s'est classé premier des ventes. Si le chanteur est connu, l'acteur l'est moins. Et pour cause, en acceptant ce rôle, il revient sur le grand écran après 10 ans d'absence (Tom est tout seul). On l'a vu aussi chez Balasko, Wargnier, Corneau, Oury et Swain. Des petits rôles entre 82 et 93.
Tourné en numérique HD, avec un travail important en post-production, le film, malgré son sujet grave, va essayer de séduire un public estival en pleine canicule, visant clairement ceux qui n'ont pas envie de voir les blockbusters américains. La faible campagne média devra être compenser par une bonne critique pour remplir la centaine de salles prévue.
vincy
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