« Le seul moment où vous pouvez vous surpasser, c’est au moment où vous avez presque atteint vos limites. »
Quel film d’animation japonais peut se vanter d’avoir fait trembler le maître Miyazaki ? Lors de la sortie du Train de l’infini, le célèbre cinéaste avait confié qu’il voyait Demon Slayer comme un rival. Et pour cause : outre son record à travers le monde, le phénomène Demon Slayer (Kimetsu No Yaiba) est devenu une institution. À l’époque, Le Train de l’infini (Mugen Train), avait fait exploser le box office mondial. Aujourd’hui, il s’apprête à être détrôné par sa suite : La Forteresse infinie.
Dans ce volet – extrêmement attendu – nous retrouvons Tanjiro, ses acolytes et les piliers (hashiras) face aux nombreuses lunes supérieures, toutes plus dangereuses les unes que les autres. Coincés dans la forteresse infinie, nos héros vont devoir se battre pour survivre et ainsi espérer éradiquer l’infâme Muzan et ses démons de la Terre.
Entre combats intenses et flash-back mélancoliques, Demon slayer : La Forteresse infinie frappe plus fort que la sphère de 30 cm de diamètre qui sert d’épée au pilier du son, Gyomei Himejima. Ce n’est pas un simple film d’animation : il s’agit d’une prouesse visuelle et auditive spectaculaire, exceptionnelle et flamboyante (comme dirait Tengen…) qui nous maintient en apnée pendant 2H30 ( que l’on ne voit pas passer). On en souhaiterait presque de perdre la faculté de cligner des yeux afin de ne pas en perdre une miette !
Les fans du manga – pour qui le film a été très clairement pensé et écrit – ont ainsi de quoi se réjouir, puisque chaque panel et chaque bulle sont respectés à la lettre. Mention spéciale, tout de même, pour un « certain » combat qui a été prolongé pour notre plus grand plaisir – merci Ufotable pour ce sublime cadeau. Pour qui apprécie la franchise, Demon Slayer, la forteresse infinie s’avère un pur bijou, d’une intensité inégalable.
Cynthia Hamani