Pour son retour par la grande porte dans le domaine de la fiction, Wim Wenders s’attache au quotidien simple et répétitif d’Hirayama, un préposé au nettoyage des toilettes publiques à Tokyo. Il nous le donne d’abord à connaître à travers ses gestes. Des gestes précis, assurés, répétés si souvent qu’ils
Étiquette : Japon
Cannes 2023 | Monster : Les monstres imaginaires d’Hirokazu Kore-eda
Cinq ans après sa Palme d’or pour l’hypersensible Une affaire de famille, Hirokazu Kore-eda revient au Japon après un détour par la France (La vérité) et la Corée du sud (Les bonnes étoiles). Le cinéaste japonais poursuit son observation sociologique de la famille, sous toutes ses formes. Monster est un
Soleil couchant pour Ryūichi Sakamoto
Explorateur du son, découvreur des alliances musicales les plus improbales, compositeur de génie, et acteur éphémère, Ryūichi Sakamoto est une légende, sans doute la plus grande star japonaise de la musique. De l’electro à l’expérimental, de la J-Pop à des bandes originales de légénde, il a influencé au-delà des chapelles
Contes du hasard et autres fantaisies : trois fantasmes enfouis par Ryūsuke Hamaguchi
L’art de la séduction. Depuis Senses, le cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi n’en finit plus de nous envoûter avec ses fresques mélodramatiques hypersensibles et délicates. Récemment couronné par un prix du scénario à Cannes et un Oscar du meilleur film international pour le chef d’œuvre Drive My Car, il revient quelques
Jujutsu Kaisen 0 de Park Sungho : Like a man possessed
« L’amour est le plus dangereux des fléaux ! » »Gomennasai Gomennasai Gomennasai Gomennasai Gomennasai »… Une flaque de sang aux pieds d’un jeune lycéen qui se confond en excuses, les corps inertes de ses détracteurs broyés à sa droite. Il ne bouge plus en attendant son sort. Suivi par un fléau (créatures démoniaques nées de
Avec True Mothers, Naomi Kawase s’emmêle dans son mélo
Qu’arrive-t-il à Naomi Kawase ? Après de longs poèmes contemplatifs et documentaires, naturalistes et oniriques qui ont séduit cinéphiles et grands festivals, jusqu’à l’apothéose de Still the Water il y a sept ans, son cinéma a dévié vers une autre voie autrement moins convaincante. L’aspect documentaire s’efface de plus en plus
Cannes 2021 | Drive my car : Ryusuke Hamaguchi poursuit brillamment son oeuvre intimiste en adaptant Haruki Murakami
C’est au départ une nouvelle d’une cinquantaine de pages, publiée par l’écrivain japonais Haruki Murakami dans le recueil Des Hommes sans femmes (2014). Chacune des nouvelles a la particularité de parler d’hommes ayant perdu une femme, que ce soit suite à un deuil ou à une séparation. Drive my car
Cannes 2021 | Satoshi Kon, l’illusionniste de Pascal-Alex Vincent, histoire d’une carrière fulgurante
En 1997 sort un film d’animation qui va dépasser son statut d’anime japonais pour progressivement s’imposer simplement comme l’un des meilleurs films de cinéma de cette année-là, et des suivantes. En faire le résumé est presque impossible, disons qu’il s’agit d’un homme qui poursuit une ex-chanteuse, qui elle-même poursuit une
Annecy 2021 : ouverture intimiste et sentimentale avec Josée, le tigre et les poissons de Tamura Kotaro
Le Festival a lancé les festivités de sa 60e édition avec Josée, le tigre et les poissons de Tamura Kotaro, présenté en avant-première avant sa sortie ce mercredi 16 juin. Il s’agit du premier long métrage du réalisateur japonais, qui s’inspire d’une nouvelle de Seiko Tanabe. Le film raconte la rencontre