James Bond a attendu presque deux ans pour revenir sur les grands écrans. Six ans depuis le dernier épisode, le bancal Spectre. Mourir peut attendre en est clairement la continuité, s’offrant un dernier tour de piste pour Daniel Craig, mais surtout la reprise des rôles interprétés par Léa Seydoux (sa
Auteur/autrice : vincy
Jean-Paul Belmondo, l’héritier (3/6)
Pour comprendre Jean-Paul Belmondo, il faut sans doute revenir à ses racines. Et notamment à son père, Paul Belmondo, sculpteur célèbre, mort en 1982. Il est d’origine piémontaise et sicilienne. La famiglia est sa valeur fondamentale. Les rares emportements publics de Bébel sont d’ailleurs liés à son paternel. Il boude
Cannes 2021 | Matt Damon tente une « french connection » dans Stillwater
Malgré sa longueur, le nouveau film de Tom McCarthy déjoue les stéréotypes en menant le spectateur vers une issue ambivalente, loin des morales hollywoodiennes. Un film américain à l’ancienne. Davatage centré sur un individu que sur de l’action. Au point même que le réalisateur Tom McCarthy se perde un peu
Jean-Paul Belmondo, l’homme qui plaît (2/6)
Malgré le titre de cet article, ce n’est pas de séduction dont on va parler. Quoique. Il y a forcément une part d’attirance pour expliquer la popularité consensuelle que Jean-Paul Belmondo a exercé. Il suffit de voir les communiqués hommages reçus dans les heures qui ont suivi son décès le
Jean-Paul Belmondo, classe tous risques (1/6)
Il s’éclipse à l’âge de 88 ans, sans doute un peu conscience, même s’il n’était pas narcissique, qu’il allait entraîné une déferlante d’hommages. Jean-Paul Belmondo, un monument, un « trésor national » selon le président de la République, un monstre sacré, une légende. Rien n’est faux. Né le 9 avril 1933. Ou
Cannes 2021 | Mathieu Amarlic au plus près de l’émotion dans Serre moi fort
Avec ce voyage au pays du deuil, Mathieu Amalric s’affirme en tant que réalisateur et nous transporte dans un drame sensible, troublant et touchant. Mathieu Amalric repart en tournée. Mais cette fois-ci pas de cabarets, plutôt des bistrots, des lieux de hasard, une virée en perdition. Une femme, épouse et
Berlin Alexanderplatz, sublime odyssée sacrificielle
Burhan Qurbani partage avec Fatih Akin une double culture où la coexistence des traditions des pays d’origine et des rêves d’une vie occidentale ne se passe pas sans heurts. Comme le réalisateur germano-turc, le cinéaste germano-afghan filme une Allemagne plus populaire que prospère, plus nocturne que radieuse. Onze ans après
Avec True Mothers, Naomi Kawase s’emmêle dans son mélo
Qu’arrive-t-il à Naomi Kawase ? Après de longs poèmes contemplatifs et documentaires, naturalistes et oniriques qui ont séduit cinéphiles et grands festivals, jusqu’à l’apothéose de Still the Water il y a sept ans, son cinéma a dévié vers une autre voie autrement moins convaincante. L’aspect documentaire s’efface de plus en plus
Reprise | In the Mood for love, éloge de l’amour atemporel
Il y a 21 ans, Wong Kar-wai charmait le Festival de Cannes avec l’envoutante histoire de M. Chow et Mme Chan. Le cinéaste nous replongeait avec nostalgie et mélancolie dans le Hong-Kong de 1962. Journaliste, Chow emménage avec sa femme dans un nouveau logement, en plein cœur d’un immeuble habité
Cannes 2021 | Bonne mère, hymne sincère à une mère courage
Deux ans après Tu mérites un amour, l’actrice réalisatrice Hafsia Herzi filme la chronique d’une mère qui porte tout le poids d’une famille turbulente, sans aucune considération. Hafsia Herzi plante de nouveau sa caméra à Marseille, mais cette fois-ci dans la Cité nord, quartier populaire. La précarité est omniprésente. Depuis