Cannes 2022 | Côté courts

Cannes 2022 | Côté courts

Pas forcément évident pour le format court de se faire une place dans la médiatisation cannoise qui mise souvent plus sur les stars et les paillettes que sur la qualité réelle des oeuvres. Pourtant, les professionnels le savent, c’est dans les courts métrages présentés cette année sur la Croisette que se trouvent les réalisateurs que l’on « découvrira » dans les années à venir et qui, peut-être, feront sensation lors d’une prochaine édition. Est-il besoin de rappeler que la Semaine de la critique a révélé Julia Ducournau, couronnée par une Palme d’or pour son deuxième long métrage en 2021 ? Or c’est bien avec son court Junior en 2011 qu’elle a fait ses premiers pas à Cannes, cinq ans avant Grave.

Les sélections de courts sont donc évidemment un vivier de talents à suivre, et un rapide coup d’oeil sur les films en compétition dans les différentes sections cette année suffisent à le prouver. Outre les réalisateurs de longs qui s’offrent une « parenthèse » (Bi Gan, Radu Jude, Yann Gonzalez, Emmanuel Gras) et les personnalités très identifiées du court métrage (Jan Soldat, Anton Bialas, Joseph Pierce), on a déjà repéré Vytautas Katkus (Community Gardens, Places), Kim Torres (Atrapaluz), Maïté Sonnet (Massacre), María Silvia Esteve (Silvia, Criatura), Evi Kalogiropoulou (Motorway 65), Diego Céspedes (L’été du lion électrique)… et bien d’autres dont on a hâte de vous reparler très prochainement.

En un coup d’oeil, voici toute l’offre de courts de cette édition :

Sélection officielle

Luz nocturna

Tsutsue d’ Amartei Armar 

Po sui tai yang zhi xin de Bi Gan 

Lori de Shah Abinash Bikram 

Hai bian sheng qi yi zuo xuan ya de Story Chen 

Uogos de Vytautas Katkus 

Same old de Lloyd Lee Choi 

Le Feu au lac de Pierre Menahem 

Gakjil de Sujin Moon 

Luz Nocturna de Kim Torres

Sélection de la Cinéfondation

Les humains sont cons quand ils s’empilent

Chlieb Nas Kazdodenny d’Alica Bednáriková

Mumlife de Ruby Challenger

Tout ceci vous reviendra de Lilian Fanara

Les humains sont cons quand ils s’empilent de Laurène Fernandez

Il barbiere complottista de Valerio Ferrara

The Pass de Pepi Ginsberg

Sheherut de Orin Kadoori

Nauha de Pratham Khurana

Jutro nas tam nie ma de Olga Kłyszewicz

Di er de Li Jiahe

Feng zheng de Li Yingtong

Mistida de Falcão Nhaga

Glorious revolution de Masha Novikova

100% flaet kaerlighed de Malthe Saxer

Hajszalrepedes de Bianka Szelestey

Spring roll dream de Mai Vu

La sélection de la Quinzaine des Réalisateurs

Staging death

Aribada de Simon(e) Jaikiriuma Paetau & Natalia Escobar

As time passes de Jamil McGinnis

Beben (Tremor, Tremblement) de Rudolf Fitzgerald-Leonard

Des jeunes filles enterrent leur vie de Maïté Sonnet

Happy new year, Jim d’Andrea Gatopoulos

Jitterbug d’Ayo Akingbade

Maria Schneider, 1983 d’Elisabeth Subrin

Potemkinistii (The Potemkinists) de Radu Jude

Staging death de Jan Soldat

The Spiral (La Spirale) de María Silvia Esteve

La sélection de la Semaine de la Critique

Raie manta

En compétition

Canker de Lin Tu

Las criaturas que se derriten bajo el sol (Les créatures qui fondent au soleil) de Diego Céspedes

Cuerdas (Chords) de Estibaliz Urresola Solaguren

Dang Wo Wang Xiang Ni De Shi Hou (Will You Look At Me / Regarde-moi) de Shuli Huang

Ice Merchants de João Gonzalez

It’s Nice In Here de Robert-Jonathan Koeyers

Nisam je stigao voljeti (I Didn’t Make It To Love Her) de Anna Fernandez De Paco

Στον Θρόνο του Ξέρξη (Sur le trône de Xerxès) de Evi Kalogiropoulou

Raie Manta d’Anton Bialas

Swan dans le centre d’Iris Chassaigne

Séance spéciale

Amo d’Emmanuel Gras

Hideous de Yann Gonzalez

Scale de Joseph Pierce