Imparfait et malaisant, Die my love est un film puissant qui assume pleinement sa subjectivité. Si c’est ce qui le nourrit, c’est aussi probablement ce qui l’empêche de se livrer totalement. Quoi qu’on fasse, quelque chose résiste dans ce portrait impressionniste d’une jeune femme sombrant dans une dépression sévère après
Auteur/autrice : MpM
Cannes 2025 | 5 choses à savoir sur Momoko Seto, réalisatrice de Planètes
L’école du Fresnoy Après six années aux Beaux-arts, Momoko Seto entre au Fresnoy en 2006. Elle y réalise tout d’abord un moyen métrage en prise de vues continue, Paris plage, autour de la question de la migration. On y suit Mari, une jeune femme japonaise, qui vit en France depuis
Cannes 2025 | Richard Linklater capte l’esprit de la Nouvelle vague avec un savoureux film-hommage
Probablement difficile de faire un sujet plus tarte à la crème que la Nouvelle vague, sur laquelle tout a été dit et redit. Cette époque de haute créativité du cinéma français a quelque chose de l’ordre de la mythologie, avec ses Dieux et ses Déesses, ses récits héroïques, ses adorateurs
Cannes 2025 | Eddington : Ari Aster dissèque l’Amérique contemporaine dans une satire sociale plus potache que politique
Enfant prodige du cinéma américain indépendant, Ari Aster n’aime rien tant qu’ausculter son époque, quitte à verser de la chaux vive directement sur les plaies ouvertes pour s’assurer que son message soit bien compris. Son quatrième long métrage ne fonctionne pas autrement, qui nous offre une satire sociale version XXL,
Cannes 2025 | Sirat d’Oliver Laxe, « apprendre à danser avec l’éternité »
Le film s’ouvre sur une référence mystique : le Ṣirāṭ, dans la langue arabe, signifie « voie » ou « chemin ». Il désigne aussi le pont qui relie l’enfer et le paradis. Un pont, nous précise le carton d’ouverture, qui est aussi étroit qu’acéré. Le spectateur est prévenu : si, dans les premières
Cannes 2025 | Avec Sound of falling, Mascha Schilinski ausculte le cycle des violences faites aux femmes
Dès les premières séquence de Sound of falling, tout semble étouffant, empêché, quasi figé : format 4:3 qui resserre les plans autour des corps et des visages, scènes filmées à travers une serrure, personnages surcadrés et confinés dans des couloirs ou des embrasures de porte… Rien ne respire, rien ne
Cannes 2025 | Put your soul on your hand and walk, de Sepideh Farsi : documenter la vie derrière l’horreur
Face à l’insupportable génocide en cours à Gaza, la réalisatrice Sepideh Farsi fait ce qu’elle sait le mieux faire : prendre une caméra et filmer. Et puisqu’il lui est impossible de se rendre sur place, elle filme l’écran de son téléphone qui lui sert à communiquer avec la jeune photographe gazaouie
Cannes 2025 | Félix Dufour-Laperrière, cinéaste formaliste engagé
C’est une voix importante venue du Québec qui va se faire entendre pour la première fois sur la Croisette à l’occasion de la sélection par la Quinzaine des Cinéastes de son quatrième long métrage, La Mort n’existe pas. Félix Dufour-Laperrière, bien connu du monde de l’animation depuis ses premiers courts
Cannes 2025 | Avec L’Aventura, en ouverture de l’ACID, Sophie Letourneur documente avec humour les hauts et les bas des vacances en famille
Le précédent s’appelait Voyages en Italie : référence décomplexée à Rossellini ; celui-ci évoque Antonioni (ou Stone et Charden, c’est selon). Changement de maître italien, et de décor (la Sardaigne, après la Sicile), mais pas de style, ni d’ambiance. Sophie Letourneur retrouve « Sophie et Jean-Phi », le couple qu’elle forme à
Cannes 2025 | Partir un jour : Amélie Bonnin rallonge la sauce
Est-il pertinent, lorsque l’on a réalisé un court métrage qui a eu un peu de succès, de l’adapter au format long ? Partir un jour relance le débat avec une exemplarité presque scolaire, en mode thèse-anti-thèse : oui, il est satisfaisant de pouvoir approfondir certaines thématiques et explorer plus longuement