La 62e Semaine de la Critique s’achève sur un palmarès remarquable. On fait le point avec vous !
Ce mercredi, c’est du côté des premiers et deuxièmes longs-métrages de jeunes cinéastes qu’il fallait avoir les yeux rivés. Car avec onze titres retenus (dont sept en compétition), le jury présidé cette année par la scénariste et réalisatrice Audrey Diwan avait de quoi faire.
C’est néanmoins à l’unanimité que le jury également composé de Rui Poças, Franz Rogowski, Meenakshi Shedde et Kim Yutani a récompensé Tiger Stripes de la Malaisienne Amanda Nell Eu du Grand Prix. Un choix qui s’explique par l’irrévérence de ce film qui, en mêlant horreur et humour, traite intelligemment de la puberté de Zaffan, 12 ans, élève dans un collège pour filles d’une petite communauté de Malaisie. Face aux changements de son corps, Zaffan ne manque pas de se transformer… en tigre !
Le Prix French Touch du Jury revient à la co-production franco-belge Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï, son premier film. Le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation va sans surprise à Jovan Ginić pour sa performance dans Lost Country de Vladimir Perišić. Le film raconte la relation compliquée entre Stefan 15 ans, et sa mère porte-parole du parti au pouvoir lors des manifestations contre le régime de Milosevic en 1996.
Pyramide Distribution, distributeur de Inchallah un fils du cinéaste jordanien Amjad Al Rasheed, repart de la Croisette avec le Prix Fondation Gan à la diffusion et sa dotation de 20.000 euros. Le Prix SACD a, lui, été décerné au film Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck.
Côté court-métrage, c’est sans grande surprise Boléro de Nans Laborde-Jourdàa qui emporte le Prix Découverte Leitz Cine. Le film, depuis plusieurs jours sur toutes les lèvres, reçoit également le Prix Canal+.
