Du samedi 12 au dimanche 20 octobre, Lyon et ses environs vont célébrer les 15 ans du Festival Lumière. Les premières annonces promettent, comme chaque année, une programmation aussi éclectique que remarquable.
Isabelle Huppert, Prix Lumière
Isabelle Huppert recevra le Prix Lumière vendredi 18 octobre 2024 à l’Amphithéâtre du Centre de congrès. Ce même jour dans l’après-midi, elle donnera une masterclasse au Théâtre des Célestins animée par Thierry Frémaux.
Rétrospective
La Dentellière de Claude Goretta
Violette Nozière de Claude Chabrol
La Porte du paradis de Michael Cimino
Coup de torchon de Bertrand Tavernier
Passion de Jean-Luc Godard
Coup de foudre de Diane Kurys
Sac de nœuds de Josiane Balasko
La Cérémonie de Claude Chabrol
La Pianiste de Michael Haneke
In Another Country d’Hong Sang-soo
Elle de Paul Verhoeven
Greta de Neil Jordan
La Daronne de Jean-Paul Salomé
Vanessa Paradis, invitée d’honneur
Une masterclasse est prévue et trois films de sa filmographie riche et éclectique sont programmés.
La Fille sur le pont de Patrice Leconte (1999)
L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil (2010)
Café de Flore de Jean-Marc Vallée (2011)
Fred Zinnemann : From here to eternity
Les principaux titres de la filmographie de Fred Zinnemann, jusqu’alors indisponibles en DCP VOSTF, le seront, grâce à du nouveau matériel spécialement fabriqué pour le festival par les studios. Un événement considérable !
Les Révoltés d’Alvarado de Fred Zinnemann et Emilio Gómez Muriel (Redes, 1936, 1h03)
Acte de violence de Fred Zinnemann (Act of Violence, 1948, 1h22)
C’étaient des hommes de Fred Zinnemann (The Men, 1950, 1h25)
Le Train sifflera trois fois de Fred Zinnemann (High Noon, 1952, 1h25)
L’Invitée à la noce de Fred Zinnemann (The Member of the Wedding, 1952, 1h33)
Tant qu’il y aura des hommes de Fred Zinnemann (From Here to Eternity, 1953, 1h58)
Au risque de se perdre de Fred Zinnemann (The Nun’s Story, 1959, 2h29)
Et vint le jour de la vengeance de Fred Zinnemann (Behold a Pale Horse, 1964, 1h58)
Un homme pour l’éternité de Fred Zinnemann (A Man for All Seasons, 1966, 2h)
Chacal de Fred Zinnemann (The Day of the Jackal, 1973, 2h23)
Julia de Fred Zinnemann (1977, 1h58)
Cinq jours, ce printemps-là en VOI de Fred Zinnemann (Five Days One Summer, 1982, 1h49)
Toshiro Mifune : de Akira Kurosawa à John Boorman
Une grande figure du cinéma japonais, devenue une star mondiale dans les années 1950. Akira Kurosawa écrira dans ses mémoires : « L’acteur japonais ordinaire a besoin de trois mètres de pellicule pour traduire une impression. Pour lui, un mètre suffisait. Je n’avais jamais vu un tel sens du tempo.«
L’Ange ivre d’Akira Kurosawa (Yoidore tenshi, 1948, 1h38)
Rashomon d’Akira Kurosawa (1950, 1h28)
La Vie d’O’Haru, femme galante de Kenji Mizoguchi (Saikaku ichidai onna, 1952, 2h17)
Les Sept samouraïs d’Akira Kurosawa (Shichinin no samurai, 1954, 3h27)
La Légende de Musashi d’Hiroshi Inagaki (Miyamoto Musashi, 1954, 1h34)
L’Homme au pousse-pousse d’Hiroshi Inagaki (Muhomatsu no issho, 1958, 1h44)
Yojimbo d’Akira Kurosawa (1961, 1h50)
Entre le ciel et l’enfer d’Akira Kurosawa (Tengoku to jigoku, 1963, 2h23)
Barberousse d’Akira Kurosawa (Akahige, 1965, 3h05)
Duel dans le Pacifique de John Boorman (Hell in the Pacific, 1968, 1h42)
Soleil rouge de Terence Young (1971, 1h52)
Mifune réalisateur
L’Héritage des 500 000 de Toshiro Mifune (Gojuman-nin no isan, 1963, 1h38)
La séance familiale
La folix Astérix. Pour les 65 ans du héros gaulois, la Halle Tony Garnier accueillera la projection du film d’animation Les 12 travaux d’Astérix, en version remastérisée, le 13 octobre.
Chefs d’œuvre du cinéma muet
Vampyr de Carl T. Dreyer le 17 octobre, accompagné par l’Orchestre national de Lyon
Pêcheur d’Islande de Jacques de Baroncelli le 19 octobre, accompagné par l’Orgue de Grégoire Rolland