Malgré le titre de cet article, ce n’est pas de séduction dont on va parler. Quoique. Il y a forcément une part d’attirance pour expliquer la popularité consensuelle que Jean-Paul Belmondo a exercé. Il suffit de voir les communiqués hommages reçus dans les heures qui ont suivi son décès le
Auteur/autrice : vincy
Jean-Paul Belmondo, classe tous risques (1/6)
Il s’éclipse à l’âge de 88 ans, sans doute un peu conscience, même s’il n’était pas narcissique, qu’il allait entraîné une déferlante d’hommages. Jean-Paul Belmondo, un monument, un « trésor national » selon le président de la République, un monstre sacré, une légende. Rien n’est faux. Né le 9 avril 1933. Ou
Cannes 2021 | Mathieu Amarlic au plus près de l’émotion dans Serre moi fort
Avec ce voyage au pays du deuil, Mathieu Amalric s’affirme en tant que réalisateur et nous transporte dans un drame sensible, troublant et touchant. Mathieu Amalric repart en tournée. Mais cette fois-ci pas de cabarets, plutôt des bistrots, des lieux de hasard, une virée en perdition. Une femme, épouse et
Berlin Alexanderplatz, sublime odyssée sacrificielle
Burhan Qurbani partage avec Fatih Akin une double culture où la coexistence des traditions des pays d’origine et des rêves d’une vie occidentale ne se passe pas sans heurts. Comme le réalisateur germano-turc, le cinéaste germano-afghan filme une Allemagne plus populaire que prospère, plus nocturne que radieuse. Onze ans après
Avec True Mothers, Naomi Kawase s’emmêle dans son mélo
Qu’arrive-t-il à Naomi Kawase ? Après de longs poèmes contemplatifs et documentaires, naturalistes et oniriques qui ont séduit cinéphiles et grands festivals, jusqu’à l’apothéose de Still the Water il y a sept ans, son cinéma a dévié vers une autre voie autrement moins convaincante. L’aspect documentaire s’efface de plus en plus
Reprise | In the Mood for love, éloge de l’amour atemporel
Il y a 21 ans, Wong Kar-wai charmait le Festival de Cannes avec l’envoutante histoire de M. Chow et Mme Chan. Le cinéaste nous replongeait avec nostalgie et mélancolie dans le Hong-Kong de 1962. Journaliste, Chow emménage avec sa femme dans un nouveau logement, en plein cœur d’un immeuble habité
Cannes 2021 | Bonne mère, hymne sincère à une mère courage
Deux ans après Tu mérites un amour, l’actrice réalisatrice Hafsia Herzi filme la chronique d’une mère qui porte tout le poids d’une famille turbulente, sans aucune considération. Hafsia Herzi plante de nouveau sa caméra à Marseille, mais cette fois-ci dans la Cité nord, quartier populaire. La précarité est omniprésente. Depuis
Cannes 2021 | Les palmarès complets du Festival
Pour la deuxième fois de l’histoire, la Palme d’or a été attribué à une réalisatrice (française) et, bonus, à un film de genre: Titane. Au-delà, tous nos films préférés se retrouvent dans un palmarès (pas forcément dans notre ordre), mais surtout Drive My Car, le grand film de la compétition
Cannes 2021 | Nitram au royaume des désaxés
Dix ans après Snowtown, révélation à la Semaine de la Critique, le cinéaste australien Justin Kurzel cherche de nouveau à comprendre les intentions d’un tueur à la chaîne. A partir d’une histoire vraie qui a traumatisé le pays, il s’interroge sur les origines d’un monstre… Justin Kurzel reprend une histoire
Cannes 2021 | Haut et fort, le cri d’une jeunesse marocaine sous tutelle
Après Much Loved, acclamé à Cannes et censuré au Maroc, Nabil Ayouch continue de montrer un Maroc loin du miracle économique, soumis au patriarcat et à la religion, à travers une jeunesse qui se libère par le rap. Nabil Ayouch n’est pas tendre avec son pays, le Maroc. Une fois