Dans les profondeurs des mines de charbon, Nam et Việt, tous deux jeunes mineurs, chérissent des moments fugaces, sachant que l’un d’eux partira bientôt pour une nouvelle vie de l’autre côté de la mer. Mais le départ ne peut avoir lieu car, quelque part dans les profondeurs de la terre,
Étiquette : LGBTQI+
Cannes 2024 | Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde : enquête sur un calvaire archaïque
Adi, 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence à se fissurer. De la
Bifff 2024 : Kirsten Stewart s’éprend de Katy O’Brian dans le fantasque « Love lies bleeding »
Dans un coin désertique des Etats-Unis, il ne passe pas grand-chose. Lou, qui est employée d’une salle de sport, s’ennuie mais elle reste là pour être proche de sa soeur. Quant à Jackie est une sportive bodybuildeuse qui s’entraîne avant un concours lointain à Las Vegas. Elle est justement de
Sans jamais nous connaître : le pouvoir de l’amour plus fort que la mort
Inutile de le répéter ou de se mentir : au fil de ces longs métrages, Andrew Haigh nous a toujours séduits par la sensibilité de ses histoires en clair-obscur. Week-end, 45 ans et La route sauvage, bien que très différents, ont en commun une subtilité du regard sur l’humain, que
Cannes 2023 | Le palmarès des meilleures soirées
Année après année, le Festival de Cannes ne cesse de faire rêver les cinéphiles du monde entier mais pas que. Outre les films en compétition aux scènes surréalistes (Club Zero on te voit), les avant-premières mondiales qui tournent au fiasco (ouais, ouais, The Idol…) et les fausses polémiques (Frémaux et
Cannes 2023 | L’innocence (Monster) : Les monstres imaginaires d’Hirokazu Kore-eda
Cinq ans après sa Palme d’or pour l’hypersensible Une affaire de famille, Hirokazu Kore-eda revient au Japon après un détour par la France (La vérité) et la Corée du sud (Les bonnes étoiles). Le cinéaste japonais poursuit son observation sociologique de la famille, sous toutes ses formes. Monster est un
Cannes 2022 | Le bleu du Caftan, l’amour comme une caresse
La délicatesse à l’état pur. Celle des sentiments, bien sûr. Mais aussi celle d’une histoire d’amour généreuse et bienveillante, loin d’être conventionnelle. L’actrice et réalisatrice Maryam Touzani continue de montrer avec nuances et empathie les gens en marge dans la société marocaine, après le très bon Much Loved (une prostituée
Cannes 2022 | Feu follet : une fantaisie queer hilarante, délirante (et musicale)
Joao Pedro Rodrigues livre une œuvre étonnante et détonnante avec ce Feu Follet insolite. Loin des drames et des errances auxquels il nous avait habitués, le cinéaste portugais signe là un film court, drôle, coloré et enchanteur. Une véritable fantaisie proprement queer (au moins ici, le sens n’est pas galvaudé),
Cannes 2022 | Joyland : une splendide tragédie sur l’impossibilité d’aimer et de vivre librement
Il aura fallu sept années pour que Saim Sadiq vienne à bout de son long métrage. Et, en guise de reconnaissance pour cet obstination contre vents et marées, il se retrouve en sélection officielle (à Un certain regard) au Festival de Cannes, devenant ainsi le premier film pakistanais à recevoir
Cannes 2021 | Moneyboys et Les nuits de Zhenwu, plongée dans une Chine « underground » et maudite
L’histoire d’un prostitué homosexuel par Ylin Chen Bo bouscule les tabous de la société chinoise. Tandis que celle d’un récolteur de dettes par Na Jiazuo révèle la précarité d’une population oubliée par le développement économique de l’Empire du milieu. Leurs deux films s’inquiètent pour cette jeunesse sacrifiée et résiliente… Deux