Retour sur Mon Premier Festival 2021 avec les coups de coeur de Raphaël, 9 ans

Retour sur Mon Premier Festival 2021 avec les coups de coeur de Raphaël, 9 ans

Pour sa 17e édition, Mon Premier Festival proposait une nouvelle fois un programme de qualité, avec une centaine de films, de nombreuses animations et des rencontres, notamment avec la marraine Ariane Ascaride et l’invité d’honneur Rémi Chayé, mais aussi avec le dresseur animalier Pierre Cadéac ou la décoratrice de films d’animation Elodie Remy.

Comme chaque année, un jury composé d’enfants était chargé de départager les films de la compétition. C’est Où est Anne Frank d’Ari Folman qui obtient le prix du jury, tandis que la compositrice Uèle Lamore reçoit celui de la musique de film pour Marcher sur l’eau d’Aïssa Maïga. L’actrice-réalisatrice fait d’ailleurs un doublé puisqu’elle a également été plébiscitée par le public.

Mon Premier festival permet ainsi de former le regard des spectateurs de demain en leur proposant une grande variété d’oeuvres, issues de pays et d’époques variées. Cette année, l’Iran était par exemple à l’honneur, de même qu’une thématique liée à la nature réunissant documentaires, programmes de courts métrages et grands classiques. Difficile de choisir parmi toutes ces propositions !

Mais puisque l’événement s’adresse avant tout aux plus jeunes , le mieux est encore de leur donner la parole. C’est pourquoi nous avons demandé à Raphaël, élève de CM1 à Montrouge, d’écrire ses impressions sur les films qu’il a pu découvrir ou redécouvrir au fil de la semaine.

L’homme qui plantait des arbres de Frédéric BACK (Canada, 1987)

Ce film était très beau car les images sont des dessins. Au début, elles sont grises, car il n’y a aucune couleur. Mais par contre, à la fin, quand Elzéard Bouffier plante ses différentes variétés d’arbres (chênes, bouleaux, hêtres…), le désert se convertit et laisse réapparaitre les couleurs. Elzéard Bouffier, en essayant de faire revenir la végétation dans le désert, fait aussi revenir les anciens habitants des villages et l’eau. A lui seul, il a sauvé la région.

Fantastique Mr FOX de Wes ANDERSON (Etats-Unis, 2010)

Cette production était bien mais très ironique car à un moment Bean (le producteur de pommes) déverse son cidre dans les égouts alors qu’il reprochait à Mr Fox de le lui voler ! Les renards volent dindes, poulets, canards et cidres mais ils n’en volent qu’un peu (sauf après quand ils prennent tout) et Boggis, Bince et Bean (les fermiers) se mettent à vouloir les exterminer, quitte à enfermer sous terre et détruire tous les animaux, et avec eux la nature.

Le tableau de Jean-Francois LAGUIONIE (France, 2011)

Jean-Francois Laguionie a aussi réalisé Le château des singes, Le voyage du prince et L’île de Black Mòr. C’est un réalisateur dont je trouve les films très bien. Dans Le tableau, il y a plusieurs sortes de personnages : les « toupeins », les « pafinis » et les « reufs ». Au début, les « toupeins » pensent que le peintre ne reviendra plus. Leur maître, le grand chancelier, proclame que les « pafinis » et les « reufs » sont inférieurs à eux. Mais à la fin, quand Lola rencontre le peintre, celui-ci lui dit qu’il a fini le tableau, car il leur avait donné l’essentiel. Donc, ils était tous finis et tous égaux !

Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki (Japon, 1988)

Mon voisin Totoro est l’histoire d’une famille qui s’installe à la campagne. Dans le jardin de la nouvelle maison, il y a un arbre géant : le camphrier. Un jour, Mei rencontre le maitre de la forêt, Totoro. Dans l’arrêt de bus, l’esprit apparait et lui donne un sac de graines magiques. Le lendemain, de petites pousses ont apparu : cela fait partie de la magie de la nature, qui est un des thèmes centraux du film.