Kevin Costner, star battue par les flots qui ne sombre jamais

Kevin Costner, star battue par les flots qui ne sombre jamais

En 1993, Kevin Costner était l’une des stars les plus demandées et les plus sexys d’Hollywood. Séduisant en tenue de joueur de baseball, en flic des années 1930 ou avec des plumes sur la tête, Kevin est à son sommet. Une décennie prodigieuse vient de s’écouler. La route a pourtant été longue.

Mais c’est aussi le chant du cygne. Et la chute sera dure.

Né en janvier 1955, issu de la classe moyenne, plutôt de droite, et après avoir suivi des études de marketing à la Cal-State Fullerton et être employé dans une agence de pub, il rencontre Richard Burton dans un aéroport qui le convainc de changer de métier. Il auditionne pour une production locale, Rumpelstiltskin. Sa vocation est née. Il a un réel potentiel. Las, ses débuts sont chaotiques. On préfère oublier Sizzle Beach que personne n’a vu en 1981, même si le film est ressorti en 1986 pour tenter de profiter de son succès émergeant.

Sa franchise sur les plateaux et sa volonté de contrôle dérangent un peu trop. Pas mal de rôles lui passent sous le nez comme Raising Arizona des frères Coen, qui sera joué par Nicolas Cage. Il est non crédité dans Frances. Il repousse aussi de nombreuses propositions tel War Games, hit de John Badham, pour être dans le culte The Big Chill, où il sera finalement coupé au montage. Sur le plateau, il fait tout de même connaissance de Lawrence Kasdan, réalisateur qui lui donnera le rôle principal de Silverado deux ans plus tard. Le film sera son premier succès.

Débuts chaotiques

En 1985, avec le western Silverado – son genre préféré -, l’acteur commence son ascension. La même année, Kevin Costner tourne Le prix de l’exploit, de John Badham, à qui il dit finalement oui, où il incarne un cycliste. Ce sera le premier d’une longue série de films autour du sport. Pour son premier grand rôle en solo, dans Une bringue d’enfer de Kevin Reynolds, premier film d’une longue et fidèle collaboration, et produit par Steven Spielberg, il essuie un échec critique et commercial. Spielberg l’enrôle cependant dans un épisode d’Histoires fantastiques. Pas de quoi lancer une carrière.

Pourtant celle-ci va décoller comme une fusée dès 1987. Kevin Costner incarne le moralement insoupçonnable (et impeccable) Eliott Ness dans The Untouchables (Les incorruptibles) aux côtés de Andy Garcia, Robert de Niro et Sean Connery. Après les refus de Mickey Rourke, Jeff Bridges et Don Johnson, Brian de Palma lui offre le rôle. L’énorme succès au box office le fait entrer dans la catégorie des jeunes acteurs bankables. Le comédien incarne parfaitement l’homme de justice.

La même année, il interprète un lieutenant malin, suspect et traqué par le coupable Gene Hackman dans l’excellent No way out (Sens unique) de Roger Donaldson, film qui avait été refusé par plusieurs studios. Pur et impur, marine immaculé et double agent,très à l’aise dans son personnage ambivalent, Costner s’impose en tête d’affiche.

Puis il enchaînera avec un doublé dans sa série « Films de sports ». D’abord avec Bull Durham (Duo à trois), nommé aux Oscars pour son scénario. La comédie romantique dans l’univers du baseball s’avère très rentable. Ensuite avec le superbe et lyrique Field of dreams (Jusqu’au bout du rêve), toujours sur les terrains de baseball, nommé à l’Oscar du meilleur film et du meilleur scénario, et encore plus profitable.

Costner est un symbole du soft power américain, de cet Amerian Way of Life, qui impose une imagerie d’une civilisation occidentale confortable et l’icônographie rassurante d’un mâle blanc vulnérable mais solide.

Cela suffit pour que le magazine Time fasse sa couverture avec l’acteur que les critiques considèrent déjà comme le nouveau James Stewart. Même s’il se rapproche pourtant bien plus de Gary Cooper. Comme souvent, Kevin Costner fait quelques mauvais choix. Qui se souvient de The Gunrunner ou de Revenge (pourtant de Tony Scott), deux gros flops en 1990 ? En s’enfermant dans le polar, il perd un peu de son aura.

Sacre précoce

Sans doute a-t-il la tête ailleurs. En 1990, attiré par la production et la réalisation, il retrouve le romancier Michael Blake (scénariste de Stacy’s Knights, l’un des premiers films de Costner) pour Danse avec les loups (Dances with Wolves). Un western épique de trois heures (le premier montage cumulait à 5h30) où l’on parle la langue Lakota du Dakota. Un pari audacieux, éthique, en costumes d’époque. Un pari largement gagné. Pour mener à bien son projet il refuse Le bûcher des vanités, Dick Tracy, À la poursuite d’Octobre Rouge et Présumé innocent.

Non content d’avoir réalisé le blockbuster inattendu de l’année, l’acteur obtient l’Oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur. Mais pas celui du meilleur acteur (il semble que l’Académie n’ait jamais aimé le comédien puisque ce fut sa seule nomination en tant qu’interprète en plus de quarante ans de carrière). Il rejoint alors Mel Gibson, Robert Redford, Clint Eastwood et Warren Beatty dans le club des acteurs-réalisateurs oscarisés pour la mise en scène mais pas pour leurs diverses interprétations. Il marque aussi l’histoire en étant l’un des six cinéastes oscarisés dès leur premier film.

Il faut dire que le projet était ambitieux, et tellement singulier dans l’écosystème hollywoodien. Avec de nombreux dépassements (journées de tournages, budget), la star a du investir de sa poche 3M$ sur les 18M$ de coût de production. Bien lui en a pris : le film lui a rapporté 40M$ dans ses comptes.

Surtout, il réussit un tour de force cinématographique. Il y insuffle toutes ses préoccupations et tente la rédemption de sa communauté à l’égard des Indiens, si souvent massacrés sur la pellicule. Immanquablement, romantique et héroïque, il trouve sa voie avec ces films tournés dans les grands espaces, et une chasse aux bisons légendaires. Alors que le genre décline, lui s’affiche dans Wyatt Earp, Open Range, la série Yellowstone, et sa saga cinématographique Horizon. C’est souvent dans ce registre qu’il est le meilleur.

Après le triomphe de Danse avec les Loups, il devient l’un des plus puissants (et des plus riches) acteurs américains. Se succèdent alors un brelan d’as, tant côté public que côté critiques. Kevin a le vent en poupe.

Grand chelem

Pour commencer, il s’empare d’un arc et vole au secours des opprimés, tout en tombant amoureux de la belle Marianne dans Robin Hood (Robin des Bois, prince des voleurs), de Kevin Reynolds (une fois de plus). Rien ne peut arrêter le justicier du cinéma américain. Le film est le deuxième plus gros succès de l’année.

Épris de droiture dans la plupart de ses films, il endosse ensuite le costume de l’avocat Jim Garrison et part en croisade contre le FBI et la CIA. Costner avait refusé d’être au générique de Platoon d’Oliver Stone. Il considérait que les soldats américains étaient dépeints trop négativement. Après le refus d’Harrison Ford, le cinéaste, pas rancunier, le choisit et le lance dans la polémique de JFK, thriller politique au montage habile et à la démonstration (complostiste) flamboyante. Autre hit qui percute les esprits. Et toujours l’un des meilleurs films du réalisateur. Neuf nominations aux Oscars en bonus.

Costner a conquis le monde et devient l’une des cinq stars les plus cotées de la planète. Dans le mélo Bodyguard, adulé malgré un scénario à l’eau de rose déjà vu, il ne prend aucun risque mais ramasse une sacrée mise avec son plus gros succès après Danse avec les Loups. Un film devenu culte grâce à une chanson de Dolly Parton revisitée par la cahnteuse (et actrice principale du film), Whitney Houston.

Tous les grands cinéastes sont prêts à travailler avec lui. C’est au tour de Clint Eastwood d’être séduit par le jeu placide, impassible, intérieur de Costner. Il lui offre le rôle de Butch Haynes dans A Perfect World (Un monde parfait ). Un drame humaniste et ambivalent, où Costner accepte un personnage peu sympathique de prime abord, et qui ne charmera que les européens. Malgré l’échec commercial aux Etats-Unis, l’énorme succès en Europe rentabilise largement la production.

Mauvais choix

Ses fans ne souhaitaient peut être pas le voir dans le rôle d’un méchant, même si, chez Costner, il y a toujours le pardon, la seconde chance, la renaissance et une bonne dose de rédemption typiquement hollywoodienne. Mais ce flop aux USA préfigure sa descente aux enfers… Les projets qui suivent s’avèreront moins intéressants.

Wyatt Earp, de Lawrence Kasdan, ne réédite pas le succès de Silverado, loin de là. L’acteur hérite même d’une nomination aux Razzies, la première d’une longue série. Le film affiche de lourdes pertes. Dans le mélo psychologique À chacun sa guerre, il ne convainc pas plus et le drame sort rapidement des écrans.

Le plongeon atteint les abysses avec Waterworld de Kevin Reynolds (encore). Ce gros budget apocalyptique est un enfer au quotidien. Le tournage est marqué par une multitude de problèmes : dépassement de budget, de planning, divergences artistiques entre la star et le cinéaste (qui est licencié durant le montage), une logistique mal anticipée, une météo capricieuse, des réécritures du scénario. Le divorce de Kevin Costner et le mal de mer de Kevin Reynolds ont eu raison de ce mastodonte de 175M$. Ereinté par la critique, le film récolte à peine de quoi rembourser la production.

Et ce n’est pas Tin Cup, de Ron Shelton (huit ans après Duo à trois), plaisante rom-com dans le milieu du golf, sport qu’il pratique alors avec Ronald Reagan, qui va le sauver, même s’il obtient un joli succès en salles et une nomination aux Golden Globes (sa deuxième en tant qu’acteur).

Naufrage

Les plus grandes profondeurs ne sont pas encore atteintes. Toujours avide de SF à la Mad Max, il persiste en se lançant dans l’aventure de The Postman. Alors qu’on lui écrit un personnage sauveur du monde pour Air Force One, il préfère appeler Harrison Ford pour lui offrir le rôle, et continuer ainsi la préparation de son film d’anticipation. Il revient derrière la caméra, s’enlise dans une version de trois heures, et se prend un mur. Les critiques l’assassinent. Les financiers dépriment. Le film a rapporté quatre fois moins que son coût de production. La valeur Costner chute drastiquement. Il est lucide : « J’ai toujours su ce qu’est un bon film. Je n’ai pas souvent su ce qu’est un succès. »

Et les films qui suivent ne marquent pas plus les esprits : le drame romantique Une bouteille à la mer, malgré la présence de Paul Newman, un film médiocre sur le baseball de Sam Raimi, Pour l’amour du jeu (où, humiliation suprême, sa scène de nu a du être coupée parce qu’elle déclenchait les rires auprès des spectateurs), le thriller d’espionnage Treize jours

Tous semblent des redites de ses meilleurs films d’antan, sans attirer les foules, qui ont opté pour d’aûtres héros. Paradoxalement, c’est à cette période qu’il reçoit ses plus gros salaires (15M$ par films). Il s’essaie au fantastique avec Dragonfly (Apparitions), de Tom Shadyac, sans succès. Sans oublier le film d’action Destination Graceland, énorme flop, doublé d’une razzia aux Razzie Awards.

Regain d’intérêt

Presque 10 ans dans le creux de la vague. « Monsieur Propre » semble ne plus atteindre sa cible. Costner a mauvaise réputation : cachets astronomiques, talent gaché, choix malheureux…À trop persister dans une voie mégalomaniaque, il s’est autodétruit. Il ne séduit plus les grands cinéastes. Les projets ambitieux lui échappent. Il recale les bons scénarios. Il aurait du être Bill dans le fameux Kill Bill de Quentin Tarantino, mais il a préféré revenir derrière la caméra.

Costner est sur la touche, pour ne pas dire hors-jeu. Mais ça ne le boucule pas : « Je suis vraiment conscient de mes déceptions, des films que je n’aimais pas une fois terminés. Je ne suis pas sûr qu’ils correspondent aux déceptions du public ou des critiques. Mais si je dois résumer ma vie au box office, je peux voir ce que c’est que les hauts et les bas. De nos jours, la popularité est un accomplissement culturel. Si vous pouvez être populaire, vous pouvez réellement gagner votre vie en étant populaire. Ce n’est pas ma manière de faire. » C’est ainsi qu’il rejette toute idée de suites à ses anciens succès.

Retour à la réalisation et au western. Comme une consolation. Le requiem désespéré du magnifique et très académique Open Range, dans la lignée d’Unforgiven, lui offre un début de rédemption en 2003. Le film s’avère rentable. Cela ne préfigure pas une renaissance pour autant.

Il opte dorénavant pour des films à budgets modestes, mais commercialement plus bénéfiques. À l’instar des Bienfaits de la colère, mélo romantique pour lequel il prend du poids, et où il déploie toute cette sensibilité qu’on appércie dans son jeu sans esbrouffe.

Dans un registre à peine différent, en 2005, il s’essaie à la comédie avec Jennifer Aniston et Shirley MacLaine, dans La rumeur court. Rob Reiner lui offre ainsi son plus gros succès en dix ans. Entre action et aventures, Coast Guards confirme, l’année suivante, qu’il peut de nouveau porter un film sur ses épaules.

Il produit par la suite deux films très différents. Le polar psychologique Mr Brooks, qui lui permet d’étendre sa palette de jeu, et de genre, et reçoit un accueil critique bienveillant. Il revendique encore aujourd’hui qu’il s’agit d’un de ses films préférés. Et Swing vote, qui n’emporte pas les suffrages. Mais on est loin de la gloire déjà ancienne de la star. Instinct de survie porte mal son titre tant c’est un naufrage financier. La lose n’est jamais loin.

Vétéran avant l’âge

À 55 ans, l’acteur doit opérer un changement de carrière. Vieillissant, fort de son ancien statut de star, il accepte de ne plus jouer les premiers rôles ou même de ne se consacrer qu’au cinéma. On peut ainsi diviser le parcours de Kevin Costner en trois chapitres : ascension et gloire (1985-1993), chute et marginalisation (1994-2010), come-back et respectabilité (2011-…).

Au côtés de Ben Affleck, Tommy Lee Jones, Chris Cooper, il s’insère parfaitement dans un drame contemporain socio-politique, The Company Men, son meilleur film depuis des années. Costner entame alors son arrivée dans le monde des séries. Hatfield and McCoys le ramène dans cette Amérique des pionniers, sombre histoire de vengeances et de querelles entre deux familles que tout oppose. Gros carton d’audience (et premier Golden Globe pour Kevin Costner en tant qu’acteur, en plus d’un Emmy Award), la mini-série va faire renaître le comédien.

Six ans plus tard, en 2018, il accepte d’être le patriarche de la famille Dutton dans la série Yellowstone (47 épisodes), dans son familier Montana. La série prend fin quand la star refuse de rempiler pour une sixième saison. Ce qui n’empêche pas de multiples spin-off. Costner obtient un second Golden Globe du meilleur acteur. Et surtout des cachets monstrueux (1,5M$ par épisode).

Entre temps, on le voit arriver dans l’univers DC Comics, avec les blockbusters Man of Steel de Zack Snyder et une apparition dans Batman v Superman : L’Aube de la justice. Parfait second-rôle prestigieux, le désormais vétéran s’invite aussi dans The Ryan Initiative, thriller d’espionnage très classique de Kenneth Branagh. Autre hit, en 2016, Hidden Figures (Les Figures de l’ombre) où il revient au drame historique (et biographique) en pragmatique et progressiste directeur du Groupe de travail sur l’espace. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été au générique d’une production nommée à l’Oscar du meilleur film.

Le retour en grâce

Cette tardive renaissance est entâchée de quelques choix malheureux ou contraints : le thriller insipide 3 Days to Kill, la comédie sportive (cette fois-ci le football US) Le Pari, le drame familial Black or White, le drame sportif et biographique (cette fois dans le cross-country) McFarland, ou le film d’espionnage Criminal : Un espion dans la tête, avec casting étoilé au menu (Tommy Lee Jones, Gary Oldman, Gal Gadot)… Rien de transcendant. Du contenu préformaté qui peut divertir un samedi soir.

Et tandis qu’il s’apprête à tourner Yellowstone, les propositions s’améliorent. Le grand huit continue. Dans Molly’s Game (Le Grand jeu), d’Aaron Sorkin, il est le père de Jessica Chastain. Touchant et discret, Kevin Costner sait trouver sa place immédiatement dans une scène, imposer sa carrure et créer un personnage. Avec The Highwaymen, de John Lee Hancock, grosse production, efficace et stylée, de Netflix, il retrouve un personnage plus proche de celui des Incorruptibles, en Texas Rangers retraité partant traquer Bonnie and Clyde. 

Enfin, avec L’Un des nôtres, il tente un crossover : shérif à la retraite, dans le Montana et le Dakota du nrd, drame familial, résurrection des années 1960. La pandémie de Covid-19 aura eu raison de la sortie du film.

Nouvel horizon

Cependant, quarante ans après ses débuts, on remarque que l’acteur symbolise finalement une certaine image de l’Amérique, celle des pionniers et des grands espaces ou celle des justiciers du passé.

Rarement contemporain, sauf dans quelques thrillers et mélos, il est avant tout l’illustration de certains mythes américains. Ce qui explique sans doute aussi les échecs de Waterworld et Postman, qui ont plombé sa carrière. Trop futuriste, trop spectaculaire, trop pessimiste. Le public l’aime en costume d’époque, plein de sentiments contradictoires et intimes, même s’il peut manier aisément la gachette et monter à cru un cheval. Il se doit, apparemment, d’être, avant tout, porteur de valeurs humanistes, même s’il son personnage est un criminel.

Depuis 1988, il porte un projet en lui, Horizon. Une saga américaine sur la construction d’une nation. En trois ou quatre parties, cette immense ambition est en tournage depuis 2022. Le premier chapitre a les honneurs d’une avant-première mondiale à Cannes en 2024, hors compétition. Costner sur la Croisette, c’est une première.

Le risque est grand : les deux premiers opus, déjà tournés, ont coûté 100M$ au total. Une folie des grandeurs? Ou tout simplement une œuvre costnérienne… Un hommage à La conquête de l’Ouest, le film qui déclencha sa passion du 7e art, quand il était enfant. Ce nouveau western, genre qu’il vénère par dessus tout, qui débute lors de la Guerre de Sécession, aura un décor qu’il connaît bien (après tout il a un ranch dans le Colorado) : ce grand Ouest imaginaire. Reste à savoir si le public suivra. Sinon, il pourra toujours se consoler avec son groupe de musique country.

Finalement, Kevin Costner, César d’honneur en 2013, est peut-être le mal aimé du cinéma américain. Mais comme il le disait lui-même au pire de sa carrière : « Les véritables héros sont des hommes qui tombent, échouent et sont imparfaits, mais qui triomphent finalement parce qu’ils sont restés fidèles à leurs idéaux, leurs convictions et leurs engagements.«